Originaires du nord-ouest de l’Europe, le genêt et l’ajonc sont d’imposants buissons jaunes, très odorants, dont la croissance rapide et la floraison printanière sont importantes. De la variété des légumineuses, leurs fruits sont des gousses, et leurs fleurs sont composées de 5 pétales. En outre, ce sont des plantes invasives, car elles sont « explosives » : leurs gousses éclatent lors des fortes chaleurs, ce qui entraîne la projection des graines sur plusieurs mètres.
Rien ne semble donc différencier ces deux arbustes sauvages… Et pourtant, en approchant de plus près, vous remarquerez que l’ajonc est hérissé de piquants.
L’ajonc : une barrière naturelle
En raison de son étroite ressemblance avec le genêt, l’ajonc est aussi appelé « genêt épineux ». Il peut atteindre 2 mètres, et ses épines mesurent 2 à 5 cm. Ainsi, grâce à sa taille et à ses épines qui forment un ensemble très touffu, cet arbuste buissonnant peut constituer des haies très denses, infranchissables pour les animaux tels que les lapins et les bovins.
Des arbustes très utiles
Le genêt et l’ajonc jalonnent les terres bretonnes, car l’acidité et le climat marin leur sont favorables. En retour, ils protègent ces sols pauvres de l’érosion, et leurs racines enrichissent le sol par la fixation biologique de l’azote.
En outre, les branches de ces arbustes constituent des matériaux très utiles. Par exemple, dans certaines montagnes, le genêt peut servir en remplacement du chaume pour couvrir les toits, et son écorce est récupérée pour la fabrication de cordes. De son côté, l’ajonc, très inflammable une fois séché, devient un combustible efficace, substituable au bois. Il pourrait même être une source de biocarburant !
Alors, genêt ou ajoncs ? Ne vous y trompez plus !
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