Salon Provence Prestige, le salon incontournable d’Arles

La Provence ? Une région où il fait bon vivre grâce au soleil, et tout un art de vivre ! Un art de vivre reconnu au-delà de nos frontières, très apprécié des anglo-saxons. C'est pourquoi Provence Prestige fête cette année ses 25 ans. C’est devenu le salon incontournable pour y découvrir cet art de vivre et de tous les artisans. Or, il démarre du 15 au 19 novembre 2018 à Arles. Ce serait une excellente idée de week-end, et pour faire son shopping, juste avant Noël. Un vrai voyage au cœur du Made in Provence !

Les vierges multi couleurs !.... une vision fluo de la Vierge Marie.

L'Art de Vivre en Provence

Proche des rivages méditerranéens, la Provence est une terre d’exception connue et reconnue, pour la beauté de ses paysages et la qualité de son art de vivre. Entre les ciels d’azur, les paysages naturels et le patrimoine historique remarquable, les chants des cigales, le parfum de lavande et les villages perchés, ce sont autant d’atouts qui font de la Provence, une destination rêvée.

Et il y a aussi cette manière si particulière de perdre son temps, de jouer aux boules, de siroter le pastis à l'ombre des platanes, de faire son marché, de savourer une cuisine à la fois copieuse et généreuse, de cultiver des relations de voisinage accompagnées d’une certaine cordialité naturelle. Par ailleurs, cet état d'esprit perdure et les provençaux en sont fiers !

Outre les écrivains natifs de la région, tels Giono, Magnan, Bosco, Alphonse Daudet, mais aussi Paul Arène, René Char ou encore Frédéric Mistral, la région n'a pas manqué d'attirer, et de séduire. Tous s'accordent à dire qu'il y fait bon vivre ! Et bien évidemment les artistes comme Van Gogh, Cézanne ou Picasso....

 Le saviez-vous ?

  • Woody Allen a tourné le film “Magic in the Moonlight” avec Colin Firth et Emma Stone dans un domaine viticole du Var.

  • Brad Pitt et Angelina Jolie se sont installés au Château Miraval et produisent un excellent rosé bio. Le Château Miraval est aussi connu pour son studio d’enregistrement, qui a accueilli entre autres les Pink Floyd, Sting, les Cranberries, Muse…

  • Vous pourriez rencontrer aussi, sur les marchés de Provence, John Malkovich, Ridley Scott, David et Victoria Beckham, Elton John, Hugh Grant ou encore Jessica Alba qui projette de venir s’installer dans le village d’Eguilles, tout près d’Aix-en-Provence…

Des artisans "Made in Provence" !

Pendant, ce voyage provençal j'ai pu rencontrer quelques-uns des artisans présents au salon. Au total, ce sont 9 artisans. Tous passionnés, fiers et heureux de partager leur savoir-faire. Ce fût une grande joie de les entendre nous expliquer leur spécialité, avec simplicité et authenticité. Difficile de faire un choix ! Cependant, je dois respecter ma thématique.... Je vous invite donc dans quelques jours, à retrouver les autres artisans, dans un article sur www.maison.com.

A gauche, la machine dans lesquels sont trempés les cierges et à droite l’illustration manuelle d’un cierge !
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A gauche, la machine dans lesquels sont trempés les cierges et à droite l’illustration manuelle d’un cierge !
©Bettina Aykroyd

Ciergerie de l’Abbaye des Prémontés à Tarascon

Autrefois appelée Ciergerie de l'Abbaye à Tarascon, la Ciergerie des Prémontés a été fondée par les Pères Blancs en 1858. Aujourd’hui, elle reste la seule ciergerie française. En effet, c’est l’unique manufacture artisanale de Provence, à fabriquer ses bougies selon les techniques ancestrales, datant du XVeme siècle. De plus, chaque bougie et objet de cire est composé d’ingrédients comme la cire d’abeille, la cire végétale ou la cire minérale, les pigments naturels, d’huiles essentielles, et de mèches de coton tressé.

Lors de la visite la ciergerie, on est surpris par la douce chaleur. Et pour cause, la cire est maintenue à 70° dans de grands bacs pour rester liquide avant le travail. Un doux calme, presque religieux, accompagne les quatre salariés de la Ciergerie. Ici, le culte d’un savoir-faire, vieux de 600 ans est présent. Maître-cirier de génération en génération, les secrets de fabrication se transmettent au creux de l'oreille. 

Ici, 1440 cierges par cycle sont fabriqués sur 4 manèges par jour. Autant dire, des milliers de cierges sont conditionnés ensuite, en cartons de 15 kg, représentants 400 cierges. Les couleurs sont également obtenues à l’aide de pigments naturels. Mais, comme le rappelle Cathy Moricelly, la directrice « Chez nous, vous achetez un temps de combustion, en fonction du diamètre de la bougie ! »

A retrouver sur www.ciergerie.fr/

A gauche, les santons à l’état brut ! Et à droite, la Vierge Marie version naïf.
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A gauche, les santons à l’état brut ! Et à droite, la Vierge Marie version naïf.
©Bettina Aykroyd

Santons Beaumond-Vouriot

Rentrer dans l’atelier de la famille Beaumond-Vouriot, c’est pénetrer dans l’histoire d’une famille veille de 3 générations. En fait, c’est surtout une immersion dans le monde des santons…Un savoir-faire famillial et artisanal qui se remarquent dans la naïveté des yeux des santons Beaumond-Vouriot.

En réalité chez les Beaumond-Vouriot, ce sont les arrière grands-parents, les grands parents, et les parents, qui ont laissé les moules-mères de tous ces beaux santons. Au total, plus de 150 ans où les gestes et les secrets de fabrication de santonnier se perpetuent dans cet atelier de Marseille.

Emblème de Marseille et de la Provence, le santon de terre cuite est né dans la ville, à la fin du XVIII siècle. Aujourd’hui, les Beaumond Vouriot sont l’une des rares familles à fabriquer dans le respect de la tradition. Plus exactement, ces santons sont réalisés à partir de mie de pain, de plâtre, de cire ou de verre filé ! Mais la recette ? Un peu de terre, de la dextérité́ dans les doigts, un regard pointu, une dose de patience et beaucoup d’amour et de passion pour personnaliser les visages et vêtements des santons !

A retrouver sur www.santons-beaumond.com/

Les Rois Mages vus par La Provence
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Les Rois Mages vus par La Provence
©Bettina Aykroyd

Des paillassons, des parasols des Etablissements Combe

Bruno Derrieu incarne la troisième génération des Etablissements Combe. Or, il a hérité de ses oncles, il y a 10 ans, après une carrière dans les travaux publics. En effet, « Mon grand-père était venu de la Drôme pour travailler pour des agriculteurs. Il fabriquait des paillassons pour couvrir les semis et les protéger du froid » raconte le propriétaire qui perpétue ce métier a priori désuet. Cependant l’activité a été relancée par l'engouement actuel, favorisant les matériaux d'origine naturelle. Car les roseaux ne sont pas cultivés, ils poussent toujours naturellement en Camargue, et sont recueillis par les « sagneurs », qui pratiquent dans les étangs de Vauvert, dans le Gard, un métier vieux de 700 ans.

D’ailleurs, ce roseau a une réputation mondiale pour la fabrication de toits de chaume, et les paillassons sont fabriqués dans l’usine des Etablissements Combe dans le respect de la tradition ancestrale.

Aujourd’hui, Bruno Derrieu achète aux sagneurs ses roseaux. Et c’est ainsi que peut fonctionner l'unique machine vieille de 60 ans, qui suffit à fabriquer quelque 30 000 m² de paillassons chaque année, selon un principe assez simple ! "C'est comme une grosse machine à coudre" plaisante l'un des salariés de la TPE. Les paquets de roseaux sont en effet cousus entre eux au point de chaînette, avec un fil de nylon, dans différentes largeurs, pour donner les fameux paillassons, qui servent le plus souvent de brise-vue, mais sont aussi recherchés pour d'autres usages.

A retrouver sur www.paillasson-combe.fr/

A gauche,  la fabrication du parasol ! Et à droite, un parasol de la Maison Combe en roseau naturel.
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A gauche, la fabrication du parasol ! Et à droite, un parasol de la Maison Combe en roseau naturel.
©Bettina Aykroyd

Voici la machine veille de 60 ans et qui fabrique toujours les paillasons !
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Voici la machine veille de 60 ans et qui fabrique toujours les paillasons !
©Bettina Aykroyd

Mas du Domaine de Rey

Le Domaine du Mas de Rey, près d’Arles, existe depuis le XVII siècle. Et depuis 2012, c’est Didier Cornille qui a repris l’exploitation pour mettre en valeur ce prestigieux domaine. Un domaine riche d’une belle histoire. Sur les 62 hectares que constituent le domaine, 2 sites sont exploités. D’une part, 30 hectares où s’épanouit une palette unique de cépages très originaux tels le Chasan issu d’un croisement entre le Chardonnay et le Listan ; le Caladoc issu d’un croisement entre malbec et le grenache et le Marselan issu d’un croisement entre le cabernet sauvignon et le grenache. Et de l’autre, à 20 km, 32 hectares sur lesquels on retrouve les cépages suivants, tels que le Syrah, le Viognier, le Chardonnay, le Grenache, le Cabernet franc, le Pinot noir, le Marselan, le Cinsault et le Aranel.

Le Domaine dispose d’un caveau, tout en pierre et bois, avec sa folle hauteur sous plafond. Un bel atout pour mettre en scène tous les vins de la propriété. Ce dernier est splendide et reflète bien l’architecture provençale. En effet, le domaine s’est inscrit dans la grande histoire de la Provence, dès le XIIe siècle avec les Templiers. Je vous recommande de déguster les nouvelles cuvées que sont les secrets de Cornille et les Van Gogh Prestige.

A retrouver sur www.domaine-masderey.com

A gauche, la superbe boutique du Domaine du Mas de Rey et à droite un aperçu des vins du Domaine
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A gauche, la superbe boutique du Domaine du Mas de Rey et à droite un aperçu des vins du Domaine
©Bettina Aykroyd

Quelques mots sur Provence Prestige

Initié en 1994 par la CCI du Pays d’Arles, le salon Provence Prestige est aujourd’hui un événement incontournable. Organisé en novembre, au Palais des Congrès d’Arles, il draine chaque année quelques 30 000 fans. 

L’idée est de promouvoir la créativité provençale, en affirmant le prestige des produits provençaux autour de nos plus nobles traditions. C’est ainsi que les artisans sont les ambassadeurs de l’art de vivre local, et tous les produits reflètent un souci de l’excellence, de l’authenticité et de la créativité.

En outre, Provence Prestige a à coeur de mettre en valeur les hommes et leur savoir-faire. Une façon de faire découvrir ou redécouvrir le savoir-faire des entreprises de Provence au grand public. Enfin, dévoiler le mystère des gestes des maîtres, pénétrer le secret de leurs ateliers !

Pour finir, c’est aussi susciter l’enchantement des visiteurs, partager les passions dans une ambiance et un cadre, qui favorisent le rêve et l’émerveillement, tant par la pertinence des informations que par le prestige général de la manifestation.

Informations pratiques Provence Prestige

Du 15 au 19 novembre 2018 au Palais des Congrès, avenue 1ère division France Libre à Arles
Horaires : 10h à 20h au Palais des Congrès d’Arles et jusqu’à 23h le vendredi 16 novembre 2018
Billetterie : directement sur www.provenceprestige.com
Entrée : 8 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, et demi-tarif pour les enfants de 12 à 18 ans et les groupes à partir de 20 personnes.

Comme chaque année, le salon Provence Prestige se tiendra en novembre en Arles.
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Comme chaque année, le salon Provence Prestige se tiendra en novembre en Arles.
©DR

Article publié le 6 novembre 2018

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