Un déjeuner au Flaubert, le bistrot d’à côté

Le Flaubert à Paris est une adresse Rostang Père et Filles. Ce premier « bistrot d’à côté » qui ouvrit ses portes dès 1987. A l’aube de ses 30 ans de création, pourquoi ne pas découvrir sa cuisine et son chef Romain Brechignac.

Cabillaud confit accompagné der haricots cocos et parsemé de noisettes.
Voir plus : cabillaud

Dans un cadre chaleureux et sympathique

Cette annexe signée du chef Michel Rostang qui mérite une visite. Le Flaubert est tout à fait le vrai bistrot où l’on aimerait avoir son rond de serviette. Aujourd’hui, Romain Brechignac est aux commandes.

L’ambiance y est chaleureuse. D’ailleurs, vous déjeunerez au milieu des collections de Michel Rostang avec ses barbotines, ses moulins à café, ses pots à moutarde, sans oublier les guides Michelin. De plus, la présence d’un portrait féminin, donne doucement le ton au lieu. On chuchoterait que cette femme serait de la famille de Michel Rostang !

La belle équipe du Flaubert que forment Romain Brechignac avec Laetitia, directrice de la salle.
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La belle équipe du Flaubert que forment Romain Brechignac avec Laetitia, directrice de la salle.
©DR

Une cuisine de bistrot revisitée et généreuse

Ici, le produit est la star. « Nous sommes l’instrument du produit pour le client et non l’inverse » me confie Romain Brechignac. Chaque restaurant respire l’âme de la cuisine de chaque chef tout en gardant l’état d’esprit de Michel Rostang. Plus précisement, c’est une cuisine de généreuse et familliale sans aucune fioriture, mais où la gourmandise prédomine.

Un tête à tête en terrasse du Flaubert. Et à droite, salade d’haricots verts avec des morilles, une crème d’oignon nouveau et des courgettes violon.
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Un tête à tête en terrasse du Flaubert. Et à droite, salade d’haricots verts avec des morilles, une crème d’oignon nouveau et des courgettes violon.
©DR

En effet, j’ai me suis régalée avec

  • une salade d’haricots verts avec des morilles, une crème d’oignon nouveau et des courgettes violon
  • une échine de porc ibérique avec mousserons des bois et grenailles au jus
  • des petits pots de crème au chocolat à l’ancienne

De son côté mon amie, a pris

  • une salade de tomates anciennes, féra fumée et chèvre frais
  • un cabillaud confit à l’huile d’olive avec des petit pois, des épinards à l’étuvée et des condiments à l’oseille
  • des fraises fraîches avec une crème glacée et crème de sauge

Tel fut notre choix sur le menu du jour.

A gauche, salade de tomates anciennes, féra fumée et chèvre frais. A droite, échine de porc ibérique avec mousserons des bois et grenailles au jus.
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A gauche, salade de tomates anciennes, féra fumée et chèvre frais. A droite, échine de porc ibérique avec mousserons des bois et grenailles au jus.
©DR

Tout était d’une grande finesse, car les produits parlaient d’eux-mêmes. Les saveurs et les accords sont simples et authentiques. On retrouve le vrai goût des produits. Au final, la cuisine du Flaubert est d’une grande qualité, savoureuse à la hauteur d’une cuisine gastronomique, sans en avoir le prix.

Romain a rajeuni la carte en apportant la possibilité de formule entrée, plat et dessert ou entrée, plat. Par contre, les gourmands qui désirent déguster les plats emblématiques de Michel Rostang, pourront bien évidemment le faire.

Belle vue sur la collection des barbotines avec la présence mystérieuse de cette femme qui surveille le Flaubert.
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Belle vue sur la collection des barbotines avec la présence mystérieuse de cette femme qui surveille le Flaubert.
©DR

Au menu des classiques

  • Des escargots beurres persillés (fait maison)
  • Le pâté en croûte de canard & foie gras
  • La quenelle de brochet
  • La volaille de Bresse en crapodine

L’Esprit de Romain Brechignac, l’esprit Rostang

Romain Brechignac est un chef heureux au bistrot Flaubert. Il aime à dire qu’il a toujours choisi de travailler dans les restaurants où il aurait aimé être client. Pour lui, « la cuisine est intemporelle si on sait l’adapter au support du moment. »  Ce dernier s’est pris d’amour pour la matière brute.

Il possède cette passion de la cuisine d’une grand-mère qu’il regardait faire. D’ailleurs, il a en sa possession ses carnets de cuisine. D’ailleurs le Ginette Mathiot est un des livres de chevets où les recettes sont anotées par sa grand-mère. Cependant, c’est son père qui l’a mis aux fourneaux, en lui offrant une toque et un tablier.

Après avoir fait ses armes au Royal Monceau, le coffee shop le Clint, le café des Abattoirs, le voilà au Flaubert !

A gauche, coquillettes moules chorizo. A droite, cabillaud confit à l’huile d’olive avec des petit pois, des épinards à l’étuvée et des condiments à l’oseille.
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A gauche, coquillettes moules chorizo. A droite, cabillaud confit à l’huile d’olive avec des petit pois, des épinards à l’étuvée et des condiments à l’oseille.
©Le Flaubert

Quelques informations supplémentaires:
Le Flaubert

10 rue Gustave Flaubert
75017 Paris
Tél 01 42 67 05 81
reservation@bistrotflaubert.com
www.bistrotflaubert.com

Cocotte de coquillages aux grenailles de Noirmoutier.
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Cocotte de coquillages aux grenailles de Noirmoutier.
©Julie Limont

Article publié le 8 novembre 2017

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