Pourquoi aller chez Carette ?
Parmi les salons de thé de la capitale, Carette reste un passage obligé et incontournable… Situé sur la place du Trocadéro depuis 90 ans, ce lieu est le rendez-vous famillial des parisiens de la rive droite. En effet, on va chez Carette de génération en génération. On y est venu avec sa grand-mère, aujourd’hui sa fille ou encore tout simplement entre amis pour un petit-déjeuner, un déjeuner ou un goûter pour les plus gourmands et enfin un diner.
Carette, c’est y déguster de délicieuses pâtisseries au milieu d’un décor Art Déco, immuable depuis son ouverture.
©Carette
A la différence des salons de thé actuels, Carette a su garder son âme avec son carrelage en mosaïque de couleur, ses dorures, ses frises et ses éclairages en verre dépoli et métal or. Sans oublier, le tableau qui marque la présence de Madame Carette, dans les lieux.
Aujourdhui, Carette a depuis 2007, un deuxième salon de thé, Place des Vosges. Un lieu décoré par Hubert de Givenchy, le neveu de Monsieur de Givenchy. Ce dernier a su garder l’atmosphère raffinée du Trocadéro, tout en respectant l’atmosphère chargée d’histoire, du quartier.
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La Maison Carette fête ses 90 ans
La belle aventure de Carette a commencé avec Jean Carette et sa femme Madeleine en 1927. Depuis son ouverture, le salon de thé Carette est toujours là ! Pour Frédéric Tessier, « Carette était avant tout, à l’époque, un traiteur qui vendait du sucré et du salé. »
Depuis, la maison Carette se concentre surtout et avant tout, sur les pâtisseries. C’est avec le macaron, que la maison s’est fait connaître, et a acquis ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, l’ADN de la maison reste la tradition. « Une tradition que l’on fait évoluer, tout en gardant à l’esprit, que c’est le goût qui prime avant le beau » me raconte Frédéric Tessier. Le Paris-Carette en est un bon exemple ; il s’agit d’un Paris-Brest revisité, avec un praliné feuilleté sur une pâte à choux, avec des noisettes concassées et du sucre perlé.
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Le chausson aux pommes en longueur est aussi un autre exemple. Une œuvre de Frédéric Tessier. L’idée est tout simplement un chausson en forme de baguette, pour le déguster plus facilement, et plus proprement. Il fallait y penser !
Sur la liste des best-sellers de Carette, figurent le bretzel salé aux raisins, le palmier, le choco choc…. Pour ma part, j’aime beaucoup le Délice aux framboises, un macaron fourré avec des framboises, et une crème pistache à l’intérieur.
Travailler avec les saisons est quelque chose d’important pour Frédéric Tessier. Une évidence même, une réalité chez Carette…Une autre caractéristique demeure par la fraîcheur des pâtisseries, ce qui n’est pas toujours le cas même chez les plus grands.
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Qui est Frédéric Tessier ?
Le chef pâtissier Frédéric Tessier est sans nul doute, un homme discret mais un passionné. Cet homme, qui aime travailler avec son équipe tout étant son chef orchestre, reste loin des lumières ! D’ailleurs, il aime à laisser sa troupe aux commandes, estimant qu’ils doivent être autonomes. Pour lui, tout le monde doit être à même d’être polyvalent !
Heureux chez Carette, il y est aux côtés de l’actuel propriétaire depuis de nombreuses années. En effet, c’est lui qui a repensé les cuisines de la maison quand elle était au Trocadéro. Aujourd’hui, les laboratoires sont à quelques encablures de Paris. A chaque fois, Frédéric y part avec une feuille blanche.
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Ce dernier a commencé sa carrière dans le restaurant de ses parents à Saint-Malo. Mais ce sera une journée passée chez un boulanger qui le fera basculer vers la pâtisserie. Il m’expliquera sa fascination pour les pâtes levées. « C’est juste magnifique, le produit est vivant. Les pâtes poussées prennent de la force, au fur et à mesure qu’on les pétrit » me confiera t-il. A cet effet, Frédéric estime que les bases indispensables pour un pâtissier sont les pâtes, une discipline de rigueur.
Enfin, quand on lui demande d’évoquer ses souvenirs gustatifs les plus forts, il évoque du riz au lait de sa grand-mère en Bretagne. Frédéric se souvient alors de la longue cuisson du riz au lait, pendant 12 heures, posé sur le côté du fourneau ! Et d’ailleurs, il s’agissait d’un riz gorgé de sucre, légèrement caramélisé, et les enfants se battaient pour manger la peau.
En conclusion, la maison Carette, grâce à sa qualité, demande à être encore plus connue.
Maison Carette
4 place du Trocadéro
75116 Paris
Tél. 01 47 27 98 85
ET
25 place des Vosges
75003 Paris
Tél. 01 48 87 94 07
www.carette-paris.fr
©Carette
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