On ne peut visiter la ville sans évoquer son histoire. Gravelines naît au XIIe siècle d'un petit hameau de pêcheurs choisit par le Comte de Flandre, Thierry d'Alsace, d'abord appelé « Nieuw-Port » (Ville neuve) la ville est entourée de remparts de terre et de pieux, de l'aménagement de l'estuaire de l'Aa naîtra le port de Gravelines.
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La ville de Gravelines prospère rapidement, c’est l’avant-port de St-Omer. Sel, fruits et vins du sud-ouest y débarquent tous les jours, mais sa réputation est la pêche, notamment du hareng qui y est activement pratiquée, et ce, sans mille et une péripéties dues aux guerres, dévastations et pillages des ducs de Bourgogne et rois d’Espagne qui s’y installèrent tour à tour.
Aujourd'hui le port de Gravelines n'est plus un grand port de commerce: les bateaux de plaisance ont remplacé définitivement les goélettes et seuls quelques bateaux de pêches continuent à naviguer.
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Située entre Dunkerque et Calais, la commune de Gravelines a su préserver son patrimoine et ses nombreux bâtiments historiques en les transformant en lieux de visite et de flânerie.
Une zone boisée longe l’enceinte de la ville à l’emplacement de l’ancien chemin de ronde, le transformant en lieu de promenade privilégié avec un point de vue sur les fossés et les ouvrages fortifiés périphériques à la ville.
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Le château-arsenal construit par les Espagnols demeure, lui, l’élément principal des fortifications remaniées par Vauban ; il abrite, au milieu de jardins à la française, un ensemble de casemates souterraines, le four à pain et la poudrière.
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C’est dans la poudrière, qu'est installé le musée du Dessin et de l'Estampe originale, un musée unique en France par la présence d’une importante collection d'arts graphiques des XIXe et XXe siècles, ainsi que le plan-relief de la ville.
A découvrir également le beffroi qui date de 1627, l'Hôtel de Ville de style néoclassique, l'Église Saint Willibrord (avec sa façade du XVIe siècle, la citerne (1724-1725) et la caserne de Varennes (1737)...
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Mais il est impossible de quitter Gravelines sans avoir pris connaissance de son passé maritime et c’est à la Maison de la Mer et à la Maison du Sauvetage de Grand-Fort-Philippe qu’il est évoqué.
Jusqu’en 1938, la pêche à la morue constitua l’une des activités principales des marins gravelinois, la flotte atteignant jusqu'à cent bateaux au début du XIVe siècle.
Le commerce portuaire et la pêche maritime eurent un essor jusque dans les années 60. Chaque année, en février, les matelots embarquaient à bord des "lougres", des goélettes et plus tard des "dundees" pour aller pécher au large des côtes islandaises.
Pour les encourager, les habitants les saluaient au départ et au retour de ces campagnes par un rituel qui rythmait la pêche « à Islande » et qui continue de vivre tous les ans, à la même époque, à travers son célèbre carnaval.
Gravelines a rejoint le cercle fermé des 100 plus « beaux détours de France » et mérite que l’on s’y arrête.
Un plus en faveur des malvoyants, l’office du tourisme met à disposition du public mal ou non voyant des maquettes tactiles de la cité et des carnets de visite en braille et gros caractères pour lui permettre la lecture des fortifications et de l’espace environnant.
Renseignements :
Vauban Promenade Rue de Dunkerque 59820 Gravelines Tél : 0033 03 28 65 33 77
Office de Tourisme*** Gravelines les Rives de l’Aa" 11 rue de la République BP 139 59820 Gravelines Tél. : 03 28 51 94 00
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