A l’origine appelées « forceries « puis au XVIIe siècle « citronnières « ces grandes et simples pièces, destinées à « emprisonner l’été » devinrent des constructions indispensables dans les jardins pour faire passer douillettement l’hiver et qui abritent orangers, myrtes, lauriers-roses et autres palmiers.
Les orangeries répondent à ce désir constant des jardiniers d’acclimater de nouvelles espèces souvent transplantées de leur pays d’origine, de produire fruits et légumes à contre-saison, sauvegarder les plantes rares et protéger les sujets sensibles pendant les périodes de froid.
Avec le XVIe siècle, la découverte de nouveaux mondes et la passion pour des plantes jusqu’alors inconnues, les orangeries connaîtront un essor sans précédent – le nombre de plantes utilisées dans les jardins sera multiplié par cinq en moins d’un siècle.
Les architectes utiliseront la terre comme matériau isolant et habilleront les orangeries de larges façades vitrées orientées au midi. Bâties le plus souvent sous des terrasses, assurant ainsi un volant thermique stable, les orangeries disposent d’ouvrants surdimensionnés autorisant le passage de végétaux adultes, poussant dans caisses renforcées construites à cet effet.
Même si l’Orangerie de Padoue, édifiée en 1564 a marqué une étape importante, la célèbre orangerie de Versailles construite en 1663 par Le Vau en demeure un des plus remarquable exemple.
Les orangeries
Bien différentes des serres qui ne viendront que plus tard dans les jardins, les orangeries sont déjà connues par Pline l’Ancien et largement utilisées par les Romains.

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Oranges de Sicile
©Cécile Costa
©Cécile Costa
Article publié le 6 juin 2009
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