Un esprit visionnaire du XXIème siècle
Il possède la poésie de Jules Verne et l’imagination de Léonard de Vinci. Enfant, passionné par la nature, il voulait être horticulteur et construisait des cabanes dans les arbres. Ses rêves sont devenus réalité : avec la collaboration de scientifiques et d’ingénieurs, il croise les savoirs pour faire sortir le monde de la crise écologique et ré-enchante la ville qui accueillera, dans un peu plus de 30 ans, 70 % de la population mondiale. Avec Vincent Callebaut, nous plongeons dans l’architecture des années 2050, voire 2065. Ses projets visionnaires, mais pas utopistes, ont beaucoup de succès dans les pays émergeants et en Asie. Plusieurs sont en cours d’élaboration…Mais c’est aussi le Jean Prouvé du nouveau millénaire qui imagine des logements pour héberger les rescapés des catastrophes naturelles…sur des nénuphars, le meilleur système flottant de la planète. Et lorsqu’il construit une tour, elle prend la forme d’une aile de libellule. L’architecture biomimétiste de Vincent Callebaut ne fait pas table rase du passé comme dans le projet de la Citta della Scienza, à Rome, écosystème urbain inspiré du Land Art qui utilise les racines du lieu existant. De même, dans son projet de Paris 2050, il ne prévoit pas de démolir les immeubles haussmanniens énergivores mais de les coiffer de jardins maraîchers avec des murs transformés en épidermes producteurs d’énergie : “On reconstruit la nature sur la ville et non la ville sur la nature”, explique-t-il. Car l’architecte Vincent Callebaut, tout en imaginant des projets dignes d’un film de science-fiction, respecte le site sur lequel il intervient et ses projets tiennent toujours compte du territoire, en conservant le meilleur de chaque époque. Il a même inventé même un nouveau moyen de locomotion, l’Hydrogenase, un aéronef qui vole à une moyenne de 2 000 mètres de haut. 7 fois plus lent qu'un avion, il marquera peut-être l'histoire à venir des transports. Vincent Callebaut croit aussi que les terriens pourraient quitter leur sol pour vivre dans des maisons amphibies et devenir des…merriens.

©Vincent Callebaut Architectures
Le pape du BEPOS et de la chlorophylle
Avec Vincent Callebaut, le calcul au crédit de l’espace humaine est plutôt révélateur. Ses bâtiments à énergie positive sont capables de produire de l’énergie jusqu’à 300 %. Cela fait donc 200 % de plus que nécessaire que l’on peut redistribuer ailleurs. Et si les coûts de construction sont supérieurs de 20 à 30 % par rapport à des bâtiments traditionnels, cette majoration sera vite récupérée dans les qualités de son architecture durable conçue dans le respect de l'environnement. De ses réalisations découlent des modes de vie éco-responsables que l’on peut mettre en œuvre pour améliorer la qualité de vie des citadins. Ses bâtiments à énergie positive, intégrant les énergies renouvelables et l’agriculture urbaine, exploitent le concept du bioclimatisme passif, avec notamment des toits solaires et photovoltaïques posés sur des bâtiments à forte énergie thermique et dotés de façades intelligentes. Il a même inventé de nouvelles sources d’énergie avec des cellules bioluminescentes qui s’inspirent des celles des lucioles ou des méduses. Le but premier et commun de tous les projets de Vincent Callebaut est de mettre l’agriculture au cœur des villes dans des jardins comestibles. Et dans ce monde de demain, la ville deviendrait pédestre, les fermes et terres maraîchères occuperaient les boulevards périphériques. On pourrait vivre et travailler au même endroit et réduire ainsi la nuisance, le coût et le temps des transports. Mais la nature en tant que mère nourricière n’est pas le seul axe de sa réflexion. La végétation est aussi utilisée pour capturer les dioxydes de carbone qui polluent les villes. Et les formes naturelles et organiques inspirent encore et toujours l’esthétique de ses bâtiments.

©Vincent Callebaut Architectures
Des espaces modulables
Une constante dans la planification des espaces intérieurs imaginés par Vincent Callebaut, c’est leur flexibilité. Elle est notamment mise en œuvre dans un principe de planchers surélevés pré-installés avec la plomberie, le chauffage, la ventilation, la climatisation (CVC) et toutes les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NICT). Et il a adapté l’architecture intérieure alvéolaire de la ruche pour doubler la surface habitable des logements. Quant à l’utilisation des matériaux biosourcés recyclés et / ou recyclables selon les normes « du berceau au berceau », elle est bien entendu préconisée. Et dans plus de ses 50 projets déjà étudiés qui nous ré-apprennent à rêver, en voici 18 parmi les plus époustouflants et réalisables !

©Vincent Callebaut Architectures
Contact :
Vincent Callebaut
2, rue de la Roquette
75011 Paris
Tél. : 01 43 43 08 56
Mail : vincent@callebaut.org
www.vincent.callebaut.org

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