Architecture moderniste signée Claude Parent

Réalisée par l’architecte Claude Parent entre 1963 et 1965, pour l’artiste et mécène Andrée Bordeaux-Le Pecq, cette maison d’avant-garde témoigne de l’architecture moderniste du 20ème siècle. Ses toitures incurvées en forme de pagode offrent un remarquable exemple de la plasticité du béton armé.

Une frise de bois encercle la maison.

Un architecte novateur

Né en 1923, l’architecte Claude Parent est une des grandes figures de l’architecture contemporaine. Professeur à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris, il a été Grand Prix National de l’Architecture en 1979, président de l’Académie d’Architecture, puis membre de l’Académie des Beaux-arts en 2005. Après avoir travaillé comme dessinateur de mode, affichiste et publicitaire, il ouvre son agence d’architecte en 1952. Sous l’impulsion d’André Bloc, il rejoint le groupe Espace, qui réunit l’élite artistique de l’époque, et intègre le comité de rédaction de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui. Parmi ses bâtiments emblématiques, la villa André Bloc au Cap d’Antibes et la Maison de l’Iran à la Cité Universitaire. En 1963, il fonde avec Paul Virilo le groupe et la revue Architecture principe. Ensemble, ils réalisent l’église Sainte- Bernadette (1963-1966) à Nevers et énoncent la théorie de la Fonction Oblique, un concept mis en œuvre dans la maison d’Andrée Bordeaux-Le Pecq. Ils travaillent à un véritable renouveau du vocabulaire architectural et développent des projets utopiques de villes régies par ce principe. De nombreux architectes se forment dans son atelier, notamment Jean Nouvel, et de grandes figures de l’architecture contemporaine internationale s’inspireront de son œuvre, à l’image de Rem Koolhaas, Daniel Libeskind ou Bernard Tschumi.

A l’intérieur, le délicat traitement du béton mis à nu vient faire écho au sculptural mouvement des toitures.
Afficher la galerie
A l’intérieur, le délicat traitement du béton mis à nu vient faire écho au sculptural mouvement des toitures.
©Architecture de Collection

Une maison ouverte sur l’extérieur

Située à Bois-le-Roy, en lisière de la forêt de Croth, cette construction profite d’un environnement naturel préservé aux abords de la vallée de l’Eure. A l’intérieur, un premier volume central correspondant à l’ancien atelier d’Andrée Bordeaux-Le Pecq forme le cœur de la maison avec une salle à manger et un salon doté d’une cheminée. Le tout est surmonté par une mezzanine accueillant un bureau-bibliothèque. Le reste de la maison abrite une suite parentale avec salle de bains et dressing, trois chambres, deux salles de bains, une cuisine, un office et une réserve. Une dépendance de 35 m², un garage double et un sous-sol aménagé complètent l’ensemble.

A l’intérieur, mobilier Design et pièces iconiques : fauteuils signés Warren Platner et édités par Knoll et lampadaire Arco, création Achille Castiglioni éditée par Flos
Afficher la galerie
A l’intérieur, mobilier Design et pièces iconiques : fauteuils signés Warren Platner et édités par Knoll et lampadaire Arco, création Achille Castiglioni éditée par Flos
©Architecture de Collection

Le toit est un geste

Dans cette réalisation, l’espace prédomine sur la surface. La présence du toit incliné se prolonge à l’intérieur. Les volumes se complètent, les formes s’animent et créent une atmosphère propice à la créativité et au repos. Ce bien est à vendre par l’agence immobilière Architecture de Collection ;

www.architecturedecollection.fr

De plain-pied, la maison s’étend sur une surface de 400 m² et offre un vaste espace de réception de 150 m² ouvert sur une terrasse.
Afficher la galerie
De plain-pied, la maison s’étend sur une surface de 400 m² et offre un vaste espace de réception de 150 m² ouvert sur une terrasse.
©Architecture de Collection

Une construction considérée comme une véritable performance architecturale, mêlant esthétique nouvelle et innovations techniques.
Afficher la galerie
Une construction considérée comme une véritable performance architecturale, mêlant esthétique nouvelle et innovations techniques.
©Architecture de Collection

Le traité graphique et décoratif du garde-corps métallique de la mezzanine apporte sa touche esthétique.
Afficher la galerie
Le traité graphique et décoratif du garde-corps métallique de la mezzanine apporte sa touche esthétique.
©Architecture de Collection

Au cœur d’un parc vallonné de 3,5 hectares, la maison profite d’un panorama dégagé sur la campagne environnante. Le jardin arboré abrite aussi un court de tennis.
Afficher la galerie
Au cœur d’un parc vallonné de 3,5 hectares, la maison profite d’un panorama dégagé sur la campagne environnante. Le jardin arboré abrite aussi un court de tennis.
©Architecture de Collection

Article publié le 7 mai 2015

Articles à lire sur le même sujet

Ajouter un commentaire