Brasilia : exposition hommage à Oscar Niemeyer

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L’exposition Brasilia est prolongée jusqu’au 29 juin 2013, au siège du Parti Communiste Français. Hommage au célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer, acteur majeur de la construction de Brasilia.

Photo : 29 / 30
Cette fresque du sculpteur et peintre Athos Bulcao se trouve à l’église N. Sra. de Fatima. Ses motifs font penser à une colombe, symbole de la paix, mais aussi au plan urbanistique de Brasilia. Ses nombreuses œuvres sont marquées par l’élégance de l’association des couleurs, et la volonté de créer, en harmonie avec l’architecture et le paysage.

Cette fresque du sculpteur et peintre Athos Bulcao se trouve à l’église N. Sra. de Fatima. Ses motifs font penser à une colombe, symbole de la paix, mais aussi au plan urbanistique de Brasilia. Ses nombreuses œuvres sont marquées par l’élégance de l’association des couleurs, et la volonté de créer, en harmonie avec l’architecture et le paysage.

©Fabio Colombini
  • La Cathédrale Métropolitaine Notre-Dame de l’Apparition est une oeuvre emblématique de Brasilia, et de son auteur, Oscar Niemeyer. Le monument est supporté par 16 colonnes de béton, représentant des bras tendus vers le ciel. L’entrée souterraine est surveillée par quatre statues géantes, représentant les évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean.
  • Le siège du Parti Communiste Français a été réalisé par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, lors de son exil politique en France, de 1966 à 1971. Ce bâtiment de 20 000 m², classé monument historique français depuis 2007, a les mêmes lignes que les monuments bâtis à Brasilia.
  • Le palais d’Itamaraty accueille le Ministère des Affaires Etrangères. Le monument créé par Oscar Niemeyer est entouré de bassins et de végétation. Un escalier majestueux relie le hall de 2800 m² à l’étage.
  • Le Congrès National du Brésil est construit par Oscar Niemeyer sur la Place des Trois Pouvoirs. Les deux gratte-ciel jumeaux abritent les services administratifs du Congrès. Les volumes s’équilibrent et s’intègrent dans l’espace.
  • La nef de la Cathédrale Métropolitaine de Brasilia, construite en sous-sol, est éclairée par la lumière naturelle qui transperce les vitraux. Sous un soleil, trois anges semblent tomber du ciel. Réalisés par le sculpteur brésilien Alfredo Ceschiatti, le plus grand pèse 300 kilos !
  • Le président brésilien Juscelino Kubitschek, et l’urbaniste Lucio Costa, au point zéro de la construction de l’Avenue Monumentale, qui coupe la ville en deux parties symétriques. Cette avenue est considérée par les brésiliens comme la plus large du monde.
  • Lorsque les travaux commencent en 1956, le Planalto Central est envahi par plus de 60 000 « candangos », les ouvriers bâtisseurs de la future Brasilia. Mario Fontenelle offre ici une vue aérienne de l’esplanade des ministères, à l’est la construction du Congrès National, et à l’ouest la gare routière de Brasilia.
  • Le Sénat du Congrès National du Brésil sera abrité par une coupole convexe, tandis que la Chambre des Députés, sera coiffée d’une coupole concave. Un effet de style très avant-gardiste, propre à Oscar Niemeyer.
  • Le palais du Congrès National est composé de deux tours jumelles abritant les services administratifs, et de deux demi-sphères inversées où l’on trouve le Sénat d’une part, et la Chambre des députés d’autre part.
  • La Cathédrale Métropolitaine imaginée par Oscar Niemeyer est une œuvre futuriste. L’assemblage de 16 colonnes de 90 tonnes chacune lui font atteindre 70 mètres de diamètre. Elle est inaugurée le 31 mai 1970.
  • Le photographe brésilien Mario Fontenelle immortalise ici les premiers pas de son ami, le président Juscelino Kubitschek, à Brasilia. Il y effectue son premier voyage le 2 octobre 1956, après le lancement des travaux de construction de la capitale. Le président écrira dans le livre d’or de la capitale « je tourne mon regard vers l’avenir de mon pays, et je pressens cette aurore avec une foi inébranlable, et une confiance sans limite dans la grandeur de son destin ».
  • Le photographe français Marcel Gautherot fait partie de l’équipe d’Oscar Niemeyer. Spécialiste de l’architecture brésilienne, il documente tout le processus de construction de Brasilia. Ici, le palais du Congrès National en pleine construction (1958).
  • L’esplanade des Ministères se trouve au bout de l’Eixe Monumental, comme la tête pensante de la ville.
  • Cette maquette géante, construite spécialement pour l’exposition par Antonio José Pereira de Oliveira, représente la ville d’aujourd’hui. Elle a été réalisée grâce à des panneaux photographiques haute définition, obtenus à partir d’images satellites. Les bâtiments principaux de Brasilia en résine acrylique et bois, sont conçus en volume. Il s’agit d’une reproduction de la maquette originale se trouvant à Brasilia.
  • Aussitôt après son élection en 1956, le président Juscelino Kubitschek lance son ambitieux projet de construction de la nouvelle capitale brésilienne. Il signe le décret de la construction le 18 avril 1956. Brasilia sera inaugurée le 21 avril 1960, et sera plus tard considérée comme un chef d’œuvre, inscrit au Patrimoine de l’Humanité en 1987.
  • Astronome et ingénieur belge, Luiz Cruls est à l’origine de la démarcation du territoire de Brasilia, en 1892. L’objectif est d’installer la capitale du Brésil à l’intérieur des terres, pour éviter l’affrontement des deux grandes villes côtières, Rio de Janeiro et Sao Paulo, mais aussi pour une meilleure répartition des richesses.
  • L’université de Brasilia a été construite au cœur de la ville, par Oscar Niemeyer. Aujourd’hui, elle accueille chaque année plus de 30 000 étudiants.
  • Les deux tours du Congrès National et la demi-sphère abritant le Sénat.
  • Le 9 juin 1892, Luiz Cruls prend la tête de la « Mission Cruls », l’équipe de la commission exploratrice du Planalto Central. Les 22 spécialistes et leur dix tonnes d’équipement se lance dans l’exploration du territoire devant accueillir la future capitale brésilienne.
  • L’architecte brésilien Oscar Niemeyer est considéré comme l’un des plus grands architectes du XXème siècle. Il rejette l’inflexibilité et la régularité des lignes, avouant être attiré par « la courbe libre et sensuelle, celle que l’on rencontre dans les montagnes brésiliennes, dans le corps de la femme aimée ». Ses œuvres sont universelles, empreintes de poésie et de liberté. Oscar Niemeyer disparaît en 2012, à l’âge de 104, laissant derrière lui une trace de son passage dans chaque partie du monde.
  • Lucio Costa est l’architecte du Plan Pilote de Brasilia, l’une des plus grandes réalisations urbanistiques du XXe siècle. Il s’inspire de la modernité du Bauhaus et de Le Corbusier pour concevoir un plan « original, autochtone et brésilien », autour de trois axes principaux, formant une croix. Audacieux, son projet est une combinaison de grandes avenues, « bucoliques et urbaines, lyriques et fonctionnelles ». Le tout ressemble à un oiseau en plein vol, dont la colonne vertébrale serait l’Avenue Monumentale.
  • En 1961, l’université de Brasilia n’est pas encore sortie de terre. Le campus est en construction.
  • L’Avenue Monumentale ou « Eixo Monumental » partage Brasilia d’est en ouest. Monumentale par sa largeur, elle compte deux fois six voies, séparées par 250 mètres, au point le plus large. Au bout, on trouve la Place des Trois Pouvoirs, et l’esplanade des Ministères.
  • L’exposition présente 8 photographies aériennes panoramiques de la capitale réalisées par Joao Faco. Dans son projet « sur les ailes de Brasilia », le photographe met en évidence la richesse du plan urbanistique de la ville, à travers les questions sociales et environnementales.
  • Le Congrès National brésilien est une œuvre signée Oscar Niemeyer. Ses deux demi-sphères inversées, et ses tours jumelles marquent l’originalité et la modernité de l’architecte. Le Sénat, à gauche, est coiffé de la coupole convexe, tandis que la Chambre des Députés, à droite, est surmontée de la coupole concave.
  • Le palais de l’Alvorada, ou palais de l’Aurore, est la résidence officielle des présidents brésiliens. Ressemblant au palais de Planalto, ses colonnes en voiles de bateau recouvertes de marbre blanc soutiennent un grand toit de béton. Devant, les Baigneuses d’Alfredo Ceschiatti prennent du bon temps.
  • Le pont Juscelino Kubitschek, ou pont JK, passe sur le lac Paranoa. Inauguré en 2002, il s’inscrit dans la lignée des lignes épurées et stylisées d’Oscar Niemeyer. Son architecte, Alexandre Chan, a d’ailleurs reçu la médaille Gustav Lindenthal, à la Conférence des Ponts de 2003, récompensant « une réalisation exceptionnelle, montrant l’harmonie avec l’environnement, l’esthétique, et le succès de l’implication de la communauté pour ce projet ».
  • Le mémorial Juscelino Kubitschek a été construit en 1980, en l’honneur de ce président visionnaire, à l’origine de la construction de Brasilia et adulé par bon nombre de brésiliens. Oscar Niemeyer a imaginé un bâtiment futuriste et simple. Au sommet d’un pilier, une statue représente le président, saluant la foule. Au deuxième étage, on trouve la tombe de Juscelino Kubitschek. Ses affaires personnelles sont exposées, des vêtements, des lunettes, des lettres, mais aussi toutes les récompenses qu’il a reçues.
  • Cette fresque du sculpteur et peintre Athos Bulcao se trouve à l’église N. Sra. de Fatima. Ses motifs font penser à une colombe, symbole de la paix, mais aussi au plan urbanistique de Brasilia. Ses nombreuses œuvres sont marquées par l’élégance de l’association des couleurs, et la volonté de créer, en harmonie avec l’architecture et le paysage.
  • Le Musée national de Brasilia a été inauguré le 15 décembre 2006, le jour des 99 ans de son architecte, Oscar Niemeyer. Véritable soucoupe volante de béton de 400 m², c’est la plus grande coupole au monde ! Une rampe circulaire extérieure relie les deux niveaux.