A Paris 11 m², parfaitement gérés

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Ce studio, situé dans le quartier du Canal Saint-Martin a été aménagé par l’architecte d’intérieur Grégory Gauthier. Au programme, optimisation de la surface et récupération des espaces perdus.

Photo : 12 / 12
Le long de la verrière en simple vitrage, aux quelques carreaux cassés remplacés et débarrassée de son grillage inesthétique, de grands rideaux épais permettent d’occulter la pièce la nuit, et d’assurer son intimité comme son isolation thermique.

Le long de la verrière en simple vitrage, aux quelques carreaux cassés remplacés et débarrassée de son grillage inesthétique, de grands rideaux épais permettent d’occulter la pièce la nuit, et d’assurer son intimité comme son isolation thermique.

©Lofstdesign
  • Le lit est installé sur une mezzanine en acier à la structure fine de 6 cm d’épaisseur, d’aspect visuel léger, réalisée avec des tubes métalliques rectangulaires de 6 x 3 cm. Le sommier à lattes de 4 cm d’épaisseur, posé sur une planche de bois, accueille un vrai couchage pour deux personnes avec un matelas de 140 cm de largeur. Face à l’échelle, au bout du lit, un dégagement de 60 cm de profondeur permet un accès facilité sur toute la largeur du lit.
  • La cuisine (meubles de chez Ikea) offre une crédence en faïence blanche basique, ponctuée deux carreaux qui intègrent des pots (D Tile, chez Droog Design). Plan de travail en stratifié gris avec chant en aluminium.
  • La salle de bains joue la carte du décor graphique en noir et blanc. Au-dessus de l’étagère en tube d’acier chromé qui surplombe les toilettes, le volume cubique renferme le chauffe-eau.
  • A l’extérieur, la façade a été simplement repeinte et quelques vitres cassées remplacées. Les verres des vitres sont recouverts d’un film dépoli sur 1,80 mètre de hauteur.
  • A la gauche du lit, derrière l’applique lumineuse, un coffrage cache la gaine de ventilation de la VMC. Les luminaires sont accrochés sur une tringle en acier qui permet de régler la hauteur des suspensions (Ikea). Les câbles électriques rouges (Leroy Merlin) s’enroulent sur la tringle. Ce système évite une saignée dans le plafond. Il suffit d’une boîte de dérivation (ici installée dans l’angle du mur) pour électrifier le système.
  • Les murs ont été peints dans un bleu doux vintage, à hauteur de cimaise, sur un mètre de hauteur à partir du sol afin de casser la grande hauteur sous plafond. Cette demi-teinte s’associe à un gris taupe aux accents dorés. Côté pratique, le principe qui consiste à peindre d’une couleur différence la partie basse des murs plus salissante et fragile permet aussi de limiter les travaux en cas de rénovation, en repeignant seulement une partie limitée des murs.
  • L’acier de la mezzanine et de la porte de la salle de bains a été traité comme une matière vivante. Teintée en noir, sa surface fait ressortir toutes les traces de soudure ou de meulage.
  • Le parquet en chêne, après un nettoyage en profondeur, a révélé son effet de matière patinée. Il a été ensuite protégé par une huile neutre pour le préserver de nouvelles salissures, tout en respectant sa belle teinte ressuscitée.
  • A la tête du lit, une étagère permet de poser un cadre ou quelques livres et affaires personnelles.
  • Avant les travaux : une façade vitrée protégée par un grillage anti-effraction et un espace sans installation électrique indépendante ni point d’eau. A l’origine, un local de 30 m², situé en face dans la cour, assuraient ces fonctions de base.
  • Avant les travaux : un local qui servait de vestiaire et de cuisine aux employés d’une entreprise de restauration de lustres anciens.
  • Le long de la verrière en simple vitrage, aux quelques carreaux cassés remplacés et débarrassée de son grillage inesthétique, de grands rideaux épais permettent d’occulter la pièce la nuit, et d’assurer son intimité comme son isolation thermique.