Un simple pavillon avec un grand jardin
En rentrant de l’étranger, le client a porté son choix sur cette maison d’une centaine de mètres carrés, choix motivé avant tout pour son grand jardin et son potentiel d’extension. Amis de rugby de longue date, le propriétaire et l’architecte Frédéric Thet ont du réfléchir pour déterminer le cahier des charges de la future extension permettant de loger confortablement toute la famille et de profiter de l’environnement vert et arboré. Outre les contraintes budgétaires, le règlement d’urbanisme de la ville de Sèvres limite la hauteur maximale des habitations et, en l’occurrence un seul étage était possible. La maison d’origine était exigüe, enchâssée entre deux autres maisons et peu agréable à vivre, car orientée vers la voie ferrée toute proche. Enfin, et afin d’optimiser les futures factures énergétiques, l’exposition au soleil devait être maximale, pour que l’isolation soit la plus rentable.

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Un changement d’orientation
Afin de profiter pleinement du jardin et d’un bel ensoleillement, le projet de Frédéric Thet fut de réaliser une extension en L contre la limite sud de la propriété. L’architecte a choisi de réaliser l’extension bois en pin douglas dans la continuité de la maison originelle, ce qui permet de plus avoir la vue sur la voie ferrée sans diminuer le jardin. Afin de respecter le style architectural environnant, le principe envisagé pour l’extension fut de conserver l’esprit simple de la maison d’origine : un rectangle avec son étage unique et sa toiture à 2 pentes, et d’y adjoindre dans la continuité un bâtiment plus moderne, en prolongeant la ligne de faîtage, et en prolongeant les pentes du toit. Afin d’alléger l’ensemble et de marquer la rupture entre la partie ancienne et l’extension, une véranda joue le rôle d’un joint creux en reliant les deux espaces.
Le budget limité de 190 000 € HT ne permettait pas de réaliser de projet écologique poussé. Il a principalement fallu jouer sur l’isolation de l’extension, avec une isolation en ouate de cellulose intérieure et extérieure posée avant le bardage. Le fait que la maison soit très fermée au nord et orientée vers le soleil permet des apports passifs.

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Un aménagement intérieur repensé
Après 7 mois de chantier, la maison originelle d’environ 100 m², est passée à 210 m² grâce à la nouvelle extension en bois. Grands volumes, mezzanine, cuisine ouverte en saillie sur le jardin, les nouveaux espaces abrités dans l’extension ont permis de créer chambres et salles de bains confortables dans la partie ancienne. Si l’architecte n’a pas participé à la décoration intérieure à proprement parler, il a en revanche choisi de peindre le sol en gris pour limiter les coûts. En outre, il a opté pour l’installation de grandes fenêtres à double vitrage en bois peint.
La seule modification réalisée sur la partie existante est le bardage du pignon, afin de raccorder le style de l’ancienne maison avec l’extension. Le garage en contrebas existait déjà sous le jardin, mais il n’était pas relié à la maison. Maintenant, il y a un passage entre le sous-sol de l’extension et le garage.
Que pensez-vous de cette extension en bois qui double la surface de la maison d’origine ?

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T design architecture
Frédéric Thet
155, rue de Belleville
75019 Paris
Tél. : 01 42 03 67 11
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