« A partir des contraintes de l’ouvrage existant, du site, du terrain et de sa topographie, le projet d’extension de la maison ne pouvait que s’implanter sur certaines parties du bâtiment. Nous étions confrontés aux contraintes de limites séparatives de propriété. On a dû abattre une arbre », explique Alain Demarquette, architecte DPLG en charge du projet. En effet, suivant les objectifs des Maîtres d’Ouvrage, le projet nécessita une double extension à partir de l’organisation existante.

©Alain Demarquette
1 + 1 + 1 = 1
Sur ce pavillon des années 1960/70, qui ne possède pas de cave, les deux volumes d’extensions sont venus se positionner à leur manière selon le relief et les élévations existantes et leurs caractéristiques. Ils ont chacun une hauteur différente et une volumétrie particulière. Chacune des extensions possède sa propre identité suivant les espaces développés. D’un coté, l’extension au nord-est, vient s’intégrer avec l’existant en reprenant son parement d’enduit blanc. Ce nouveau volume vient se glisser contre la façade existante, tandis que l’extension, coté sud-ouest vient plutôt s’affirmer contre le grand pignon existant. Suivant son mode constructif et son parement sombre, il semble ainsi accroché et suspendu tel un « Plug ». Une forêt de petits poteaux de couleur sombre, qui le soutiennent, comme des branches, engendrent une sensation de légèreté, en harmonie avec les arbres limitrophes. Ainsi la greffe poétique répond à son prolongement lumineux, comme deux éléments indissociables qui dialoguent en synergie.
Les traitements extérieurs sont également en étroite relation avec ces nouveaux bâtiments. Les nouveaux espaces fortement vitrés, ainsi que ceux de l’existant réaménagés, proposent de belles perspectives sur l’ensemble du jardin doté de très beaux arbres sculpturaux.

©Alain Demarquette
Un remaniement en profondeur
Le rez-de-chaussée de la maison existante, qui totalisait 170 m², fut entièrement « nettoyé » pour ne laisser que les maçonneries porteuses, les escaliers et la cheminée, en préambule aux nouveaux travaux. Ce niveau spacieux et lumineux, avec des espaces bien définis suivant le programme, a ainsi gagné en cohérence. On a redéfini l’entrée, la surface du séjour a été multipliée par deux et la cuisine n’a pas changé de place. L’extension côté sud-ouest a été réalisée en ossature bois et dotée d’un parement en panneaux composite (Equitone Tectiva d’Eternit).
L’extension coté nord-est a été recouverte d’un enduit protégeant des parpaings Itong de 30 cm doté d’une ITE (Isolation Thermique Extérieure) de 12 cm, qui a été aussi appliquée sur l’ensemble des murs du bâtiment, l’existant ayant été totalement renveloppé. Côté chauffage, après dépose du carrelage, on a installé un plancher chauffant pour supprimer tous les radiateurs. Et on a changé l’ensemble des menuiseries extérieures, de l’existant et des extensions avec de modèles en aluminium (Technal). L’architecte a ainsi apporté une vraie réponse économique en termes d’énergie, en accord avec la RT2012.

©Alain Demarquette
Renseignements :
Alain Demarquette, architecte DPLG
1, rue du Bastion
59400 Cambrai
Tél. : 03 27 37 87 84
Et 100, rue de Londres
62520 Le Touquet
Et aussi 8, Impasse Charles Petit
75011 Paris
Mail : alain.demarquette@free.fr
www.ademarquette-architecte.com

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