Les contraintes administratives
Avant d’envisager d’agrandir, il faut connaître la surface d’extension potentielle de votre maison, le POS (plan d’occupation des sols) ou PLU (plan local d’urbanisme) qui détermine la réglementation en vigueur dans votre commune. Dans ces documents obtenus auprès de la mairie ou la DDE, deux coefficients sont importants, le COS (coefficient d’occupation du sol) et CES (coefficient d’emprise au sol) qui déterminent la surface constructible autorisée. Il faudra aussi prendre en compte les distances entre les limites séparatives, par rapport à un autre terrain, entre un mur et une limite de propriété, par rapport aux voies publiques et privées, et considérer l’implantation des fenêtres. Le choix d’une toiture, comme l’aspect extérieur d’une construction, devront respecter le caractère et l’intérêt des lieux. Les extensions de maison sont généralement réalisées sur l’arrière, côté jardin, ou sur une façade latérale de la maison pour des raisons de disponibilité du terrain, mais aussi lorsqu’on ne peut pas modifier la façade principale, côté rue. Si l’extension de maison prévue est supérieure à 170 m², le concours d’un architecte est obligatoire. Ce dernier s’occupera de toutes les démarches et du dépôt de permis de construire.

©Julien Lanoo
Extension ou surélévation de votre maison ?
Dans l’un ou l’autre cas, il faut relier ce nouveau volume à l’espace existant. Dans le premier, le bâtiment peut prendre un caractère contemporain en rupture avec la construction existante, grâce à l’adjonction d’une extension de maison au style très actuel. Dans le second, le nouveau volume en hauteur, la fameuse surélévation, devra chapeauter la maison tel un étage supplémentaire qui aurait toujours été là, et compléter un espace de façon discrète en créant une nouvelle peau pour la maison. Alors que l’extension peut prendre des formes diverses en fonction du terrain et de ses contraintes, la surélévation d’une maison dessine une continuité verticale, telle une coiffure qui finalise une silhouette. Avec une verrière en façade, elle peut offrir un panorama très agréable. Enfin si le COS résiduel (parcelle constructible restante sur un terrain déjà construit) est inexistant, minime ou inférieur à vos besoins, l’architecte vous conseillera d’opter pour une surélévation de la maison, soumise aussi à une hauteur règlementaire.

©Fabienne Briquet
La technique de construction
Outre les matériaux de construction traditionnels (béton, brique…) dans le cadre d’une extension ou d’une surélévation de maison, on peut opter pour le bois qui offre une technique rapide et légère à mettre en œuvre, surtout lorsqu’on souhaite continuer à habiter dans la maison pendant les travaux. Dans les zones difficiles d’accès et terrains de forme ingrate, ou lorsque les maisons et les murs sont mitoyens, l’ossature bois reste la seule solution. Sachez que les extensions de maisons vitrées permettent d’ouvrir une façade ou un mur pignon en modifiant les cloisons pour capturer la lumière extérieure. On associe souvent au verre une charpente métallique, qui permettra ainsi de grandes portées sans l’intervention de poteaux horizontaux pour supporter le toit de la construction. Pensez alors à choisir des vitrages qui conjuguent sécurité et confort. Et prévoyez des protections solaires et contre le vis-à-vis pour limiter la pénétration des UV, comme votre intimité.
Mètres carrés sans déménager, espaces restructurés, architecture modernisée, valeur augmentée, isolation renforcée, tels sont les bénéfices de l’extension et ou de la surélévation de votre maison.
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