La maison « Red Skin », entre modernité et contraintes régionales

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Soumise à l’esthétique de sa commune, la construction de la maison « Red Skin » oblige l'architecte à faire un compromis, pour faire correspondre les désirs du propriétaires aux règles du plan urbain.

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Comme l’espace intérieur est largement ouvert sur lui-même, les pièces peuvent se disposer avec hardiesse, pour offrir des perspectives profondes dans une impression de relief et de mouvement.

Comme l’espace intérieur est largement ouvert sur lui-même, les pièces peuvent se disposer avec hardiesse, pour offrir des perspectives profondes dans une impression de relief et de mouvement.

©DR
  • Permettant de jouer sur un contraste des matières, les façades nord et sud présentent un bardage en écailles Eternit rouge, contrairement aux façades est et ouest en lames de bois. Ce compromis permet à la maison de correspondre à l’esthétique régionale.
  • Située sur le flanc d’une montagne, la maison « Red Skin » offre un panorama exceptionnel sur la vallée environnante. Afin de ne pas dénaturer l’espace vert, le terrain a subi peu de modifications, obligeant la construction à s’intégrer à sa pente.
  • Si la construction n’a pu être entièrement réalisée en bois à cause de contraintes régionales, les architectes ont offert un compromis avec une façade en lame pour les pignons ouest et est de la maison.
  • A cause de la situation des lieux, le versant sud de la maison est à flanc de montagne, ce qui limite l’apport en lumière. Malgré une certaine massivité, les fenêtres rectangulaires reprennent le module de la construction dans un jeu sur le rythme et le mouvement.
  • Dès l’entrée de la maison, les parements donnent une impression de chaleur, valorisée par les matériaux et les coloris. Afin de garder une certaine intimité, l’entrée présente peu d’ouverture, contrairement à la façade opposée, qui s’ouvre sur l’extérieur grâce à une terrasse.
  • La maison prend place dans une véritable mise en scène, où les arbres alentours permettent d’encadrer la construction à l’image d’un écrin de verdure.
  • Dans un esprit modulaire, les propriétaires souhaitaient que l’espace du rez-de-chaussée soit peu marqué par des éléments définissables, afin d’imprégner les lieux d’une faible identité. Ainsi, l’espace central est assez large, pour se composer d’un salon et d’une cuisine.
  • Conçue sur une double hauteur, un escalier permet d’atteindre le deuxième étage, où les chambres sont disposées.
  • Comme l’espace intérieur est largement ouvert sur lui-même, les pièces peuvent se disposer avec hardiesse, pour offrir des perspectives profondes dans une impression de relief et de mouvement.