Reconversion réussie : un loft tout confort

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Ancienne usine de torréfaction puis garage, cette construction des années 1920 a retrouvé une troisième vie. Une habile rénovation a mis en valeur sa nature industrielle.

Photo : 14 / 24
Le palier du second niveau a été retravaillé pour dessiner un puits de lumière. Les panneaux en verre et en polycarbonate opalescent jouent à cache-cache avec l’espace, et grimpent à l’assaut du toit percé de fenêtres.

Le palier du second niveau a été retravaillé pour dessiner un puits de lumière. Les panneaux en verre et en polycarbonate opalescent jouent à cache-cache avec l’espace, et grimpent à l’assaut du toit percé de fenêtres.

©Justine Stankiewicz, J&A décoration
  • La façade de la maison reprend les codes de l’ancien atelier, la brique et le bois.
  • Pour personnaliser ces portes de chambres sans particularité, on les a entièrement peint dans une couleur. Pour créer une harmonie raffinée, on a associé trois hauteurs de tons différents, un orange vif et lumineux, un rouge dense et profond et un gris pastel contenant une pointe de rouge qui lui donne une nuance lilas. Chaise, Panton Chair en polypropylène teinté mandarine, Vitra.
  • Les installations électriques, interrupteurs et gaines en plastique peint en noir, volontairement apparents, façon usine, participent au décor de style industriel.
  • Une bibliothèque aux montants en acier, réalisée sur mesure, habille toute la longueur de la pièce.
  • Au-dessus de la cuisine, la terrasse qui jouxte la chambre des parents, un volume rapporté recouvert d’un bardage en bois laisse apparaître la toiture en zinc de l’atelier d’origine, en venant s’emboîter dans son dessin en pente.
  • La fosse de l’ancien garage pour réparer les voitures a été conservée et forme une cavité lumineuse dans le sol. Elle a été détournée en table d’appoint au ras du sol.
  • Dans cette chambre d’amis, pour mettre en valeur la brique retrouvée derrière de vieux enduits, on a sablé les murs au Karcher et bouché les trous à la chaux, un matériau respirant de même nature que la brique. On a recouvert ensuite avec un produit hydrofuge pour stabiliser la brique et éviter l’effritement des joints. A noter, le coffrage qui camoufle des tuyaux et qui sert à la fois de tête de lit et de chevet pour poser des cadres.
  • Dans la chambre des enfants, on retrouve les couleurs des portes du second niveau, traitées en aplat sur les murs à hauteur de cimaise avec un jeu graphique de bandes contrastées.
  • Sous les toits, une cachette lumineuse a été aménagée pour écouter de la musique et s’isoler du monde.
  • La salle de bains, habillée de grès cérame, repend les couleurs du béton et du bois. A l’extrémité de la baignoire, une trappe permet de faire glisser le linge sale directement dans la buanderie située au premier niveau de l’habitation.
  • A noter le faux plafond peint en orange en BAT monté sur rails, qui a permis de camoufler l’éclairage indirect de néons en goulottes, des divers câbles et tuyaux nécessaires pour l’aménagement de l’étage tout en chapeautant chaleureusement la table de repas.
  • Pour sécuriser les montants ajourés et très espacés de cet escalier sans contremarche, réalisé à partir de tubes d’acier carrés de 4 cm de côté et de cornières plates, on a utilisé une grosse corde de récupération, librement nouée et croisée autour des montants verticaux pour éviter les chutes.
  • A l’étage en soupente, le palier qui dessert les chambres sert aussi de zone de rangement.
  • Le palier du second niveau a été retravaillé pour dessiner un puits de lumière. Les panneaux en verre et en polycarbonate opalescent jouent à cache-cache avec l’espace, et grimpent à l’assaut du toit percé de fenêtres.
  • La poutre traversante a été aussi une source d’inspiration pour choisir la table de repas reprend l’effet de l’acier boulonné. Table de repas en métal vieilli et riveté plateau en manguier teinté, modèle Factory, Maisons du Monde.
  • Un escalier en bois et acier, aux marches ajourées, permet d’accéder au second niveau qui accueillent chambres et salles de bains.
  • Un bow-window éclaire l’espace jeu des enfants et permet de stocker les poufs pour libérer la plate-forme ludique, située dans un coin de la pièce-à-vivre.
  • Dans la chambre des parents, agrandie par une petite terrasse, l’appareillage de l’ancien mur d’extérieur, avant reconstruction de l’extension a été laissé apparent. Il est surmonté de placards de rangements et participe désormais à la décoration intérieure de l’espace.
  • Dans la cuisine, on a conjugué deux matériaux pour personnaliser un modèle de cuisine basique (Faktum, chez Ikea). De l’acier inoxydable (modèle Rubrik, chez Ikea) et des façades en bouleau, poncées et repeintes au rouleau dans un orange-mandarine qui reprend la teinte exacte utilisée dans la pièce à vivre. Plan de travail en béton ciré (enduit prêt à poser chez The Little Shop).
  • Le pilier en pierre existant s’accorde avec les encadrements de fenêtre repris à la chaux, et l’excroissance en brique a été aussi dégagée lors de la remise à nu des murs en brique.
  • Les larges ouvertures d’origine ont été conservées et restaurées.
  • Le sol est nappé d’un parquet en chêne à lames larges qui réchauffe l’espace de ses tonalités blondes.
  • Au premier niveau, les cloisons intérieures d’origine ont été dotées de nouvelles fenêtres façon atelier pour faire entrer la lumière. Les murs en brique ont été remis à nu et les matériaux bruts comme le béton, en masse ou enduit a été mis en valeur
  • Dans un coin de la pièce-à-vivre, un espace jeu pour les enfants a été aménagé sur un podium avec des trappes qui cachent de nombreux rangements pour les jouets. Des poufs Fatboy composent un espace détente.