Comment choisir son poêle ?
Un poêle est choisi en fonction de son autonomie, de son rendement (plus il sera élevé plus la consommation sera faible) et de sa puissance (entre 3 et 18 kW). Cette puissance dépend de la taille de la maison, de son isolation, de son agencement (s'agit-il d'un logement très cloisonné ou non), et de l'utilisation désirée (chauffage d'appoint ou principal). On estime généralement qu'un poêle de 6 kW peut chauffer une maison bien isolée de 80 m2.
De l'utilisation désirée dépend aussi le choix des options. Quelques exemples.
- L'option feu continu est intéressante lorsqu'on souhaite chauffer même la nuit : au bout de 10h, les braises sont encore suffisantes pour un redémarrage sans effort.
- L'option feu longue durée garantit 6 à 7 h de chauffage sans recharge.
- L'option amplificateur de chaleur, sur un modèle à convection, pulse l'air chaud horizontalement pour mieux répartir la chaleur dans la pièce.
Les différents types de poêles à bois
Les poêles à accumulation
On les appelle aussi poêles de masse. Ils fonctionnent sur le principe de l'accumulation de la chaleur.
Après une combustion de 1 à 3 h, ils diffusent une chaleur douce et homogène pendant 8 à 24 h et garantissent un rendement proche de 90%. Deux inconvénients : leur prix et leur poids. Les poêles de masse sont souvent très lourds (au moins 500 kg) car fabriqués dans des matériaux à forte inertie, ils sont donc difficiles à bouger.
Parmi les poêles à accumulation, on trouve les traditionnels poêles alsaciens, revêtus de carreaux de faïence de plusieurs centimètres d'épaisseur et les poêles finlandais en stéatite ou pierre ollaire, une pierre d'origine volcanique qui provient des carrières finlandaises.
Les poêles à convection
Ce sont les poêles classiques en acier, avec un foyer en fonte. Par rapport à un poêle à accumulation, leur inconvénient est leur moins bonne répartition de la chaleur, l'air chaud ayant tendance à stagner au plafond, et un refroidissement plus rapide.
Aujourd'hui, la plupart des poêles à convection sont équipés de deux chambres de combustion (on parle de post-combustion) et de deux arrivées d'air. Une fois le bois brûlé dans la première chambre de combustion, les fumées sont dirigées vers une seconde chambre où elles sont brûlées à leur tour, d'où un rendement de 60 à 80 %.
Les poêles scandinaves
Il s'agit de poêles classiques qui marient la convection au rayonnement grâce à un habillage partiel en céramique ou stéatite. La chaleur est donc restituée plus progressivement et de façon plus homogène.
Les poêles à granulés
Un des inconvénients des poêles, lorsqu'ils font office de moyen de chauffage, est la nécessité de les recharger régulièrement en bûches. Les poêles à granulés (ou pellets, sciures de bois compressées) suppriment cette corvée des bûches. Les granulés sont stockés dans un réservoir et amenés progressivement dans le foyer grâce à une vis sans fin, d'où une autonomie jusqu'à 72 h.
Les poêles à bois
Les poêles à bois, longtemps relégués au chauffage d'appoint, reviennent en force. De plus en plus performants, de plus en plus beaux, ils s'imposent même comme un véritable moyen de chauffage.

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Original, un poêle à accumulation en stéatite de couleur blanche. Autonomie de 24 h pour un feu de 2 h seulement. Puissance 54 kW. Nammi. Tulikivi.
©2010 DR
©2010 DR
Cet article fait partie du dossier Toutes les Cheminées
Article publié le 4 février 2010
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