A cela s’ajoute très souvent une corrosion galvanique, résultant d’un « effet de pile » entre les différents métaux présents dans l’installation et contribuant au développement de « boues métalliques ». Ces boues se déposent dans les radiateurs et la chaudière et entraînent une détérioration prématurée des équipements, une baisse de rendement de l’installation, une consommation énergétique accrue. On parle alors d’embouage. Dans la chaudière, si le corps de chauffe, l’échangeur sont emboués, ils s’endommagent vite et perdent en rendement. Au niveau des radiateurs, les boues s’accumulent dans la partie basse. D’une part, elles empêchent l’eau de circuler et d’autre part, elles génèrent un gaz non-conducteur thermique qui crée une zone froide sur le radiateur. La perte énergétique peut aller jusqu’à 50 ou 100 % pour certains radiateurs, et s’élever à 15% en moyenne pour l’ensemble de l’installation. Les planchers chauffants, bien qu’ils soient le plus souvent en matière synthétique pour empêcher leur corrosion, n’échappent pas à ce phénomène. En effet, la circulation d’eau à basse température favorise le développement bactérien, à l’origine de la formation de boues qui peuvent complètement boucher les boucles de planchers chauffants. Mieux vaut agir préventivement, car les tuyaux qui véhiculent l’eau de ces systèmes sont en général pris dans la chape, ou se trouvent sous des planchers indémontables. Toute intervention est donc délicate.
Ainsi, bien qu’invisible, l’embouage des installations de chauffage est un problème bien réel contre lequel la seule action possible et efficace est le désembouage. Il consiste à nettoyer les circuits emboués avec un nettoyant approprié qui élimine les dépôts de magnétite et de calcaire des corps de chauffe, échangeurs, radiateurs et tuyauteries. Ensuite, une fois nettoyées et rincées, les installations devront être protégées contre les effets de la corrosion et du calcaire à l’aide d’un inhibiteur de corrosion. Selon l’étude Gastec, désembouer une installation permet d’accroître son rendement général de 15%.

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Le désembouage des installations de chauffage s’inscrit donc dans une démarche éco-citoyenne de performance énergétique. A l’heure où la chaudière à condensation est présentée comme « la » solution de chauffage du point de vue environnemental et des économies réalisées, il s’avère en réalité que si l’installation n’a pas été nettoyée au préalable, comme l’a prouvé l’étude Gastec, rien de sert de changer de chaudière pour réaliser des économies et obtenir un meilleur rendement. Seul le désembouage sera la garantie d’une performance optimale du circuit et d’un réel confort de chauffage pour les occupants de la maison. En ces temps de crise, ils seront d’autant plus sensibles à l’impact du désembouage sur les économies d’énergie, représentant une diminution de 15% en moyenne sur leur facture énergétique annuelle. De même, nettoyer et protéger l’installation, une seule et unique fois, est également l’assurance de pérenniser leur investissement et les équipements de chauffage, sachant que les coûts de remplacement de ces équipements sont souvent élevés.
Mais pour que tous ces avantages s’inscrivent dans le long terme, il est indispensable, après le désembouage et l’ajout d’un inhibiteur de corrosion, de contrôler tous les ans la bonne concentration d’inhibiteur dans l’installation. Cette opération, pouvant s’effectuer de lors de la visite de maintenance annuelle de la chaudière, est un gage de protection durable et optimale de l’installation de chauffage.
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