La pose ne se révèle pas plus complexe que celle d'un carrelage. Au contraire, elle peut même s'avérer plus simple avec les parquets flottants.
On recense plusieurs types de parquets : le parquet à coller, le parquet flottant pour un meilleur confort acoustique, ou encore le parquet sur lambourdes qui peut facilement être rénové, des années plus tard, par ponçage et vernissage. C’est sans doute ce dernier qui résiste le mieux au temps. Dans tous les cas, le parquet présente de nombreuses propriétés: esthétiques, antiallergiques, acoustiques, et isolantes.
Une question essentielle : comment choisir son parquet ?
Plusieurs critères de choix s’offrent à vous : couleur, esthétique, durée de vie et prix. Le coût peut varier de 15 à 100€ le m² TTC en fonction de l’essence du bois, de l’épaisseur ou encore de son traitement. La dimension de la surface à couvrir est aussi un facteur important. Mais, il existe d’autres questions à se poser : parquet massif ou contrecollé ? Pose clouée ou flottante ? Quelle teinte choisir ? Dans quelle pièce sera-t-il installé ? Selon les réponses, le choix se pose sur un type de parquet plus ou moins durable, solide et facile d’entretien.
Pour s’y retrouver dans les dédales des magasins de parquets, il existe une classification répertoriant en quatre catégories les essences, des plus souples (A) aux plus résistantes (D):
-Classe A pour l'épicéa, l'aulne épicéa, le sapin ou le pin sylvestre
-Classe B pour le bouleau, le châtaignier, le mélèze, le noyer, le merisier, le pin maritime, le sipo et le teck
-Classe C pour le chêne, le charme, l’érable, le hêtre, le frêne, et l’orme
-et enfin Classe D pour le wengé, le doussié, le cabreuva, l’ipé, le jatoba.
Le parquet convient pour toutes les pièces, même pour la salle de bains. A condition de choisir un parquet en teck, car ce bois aime l'eau !
Les différents motifs de parquets
Il existe de nombreux motifs décoratifs de pose pour le parquet. Cependant, certains sont plus complexes et nécessitent l’intervention d’un professionnel comme la marqueterie, bien sûr, mais aussi la pose à bâton rompu ou encore le point d’Hongrie (à chevrons).
Ce qui reste à la portée de n’importe quel bricoleur sont la coupe de pierre et la pose à l’anglaise, dites à joints perdus. A coup sûr, la plus simple et rapide à poser, mais surtout la plus économique avec le moins de pertes.
Un matériau vivant
A noter, le bois se dilate sous l'action de la température et plus encore de l'humidité. Dans une construction neuve, il faut patienter plusieurs mois que les chapes soient sèches en profondeur avant de poser le parquet. Pensez, d'ailleurs, à entreposer votre parquet à même le sol plusieurs jours dans la pièce que vous allez aménager pour qu'il s’imprègne de l'humidité de la pièce et se dilate avant de le poser. Durant la pose, laissez des joints de dilatation - des espaces libre entre les bords du parquet et les cloisons ou les plinthes existantes-, de 5 millimètres (pour les plus fins) à une dizaine de millimètres (pour les plus épais).
Enfin, quelque soit l'essence, si votre parquet subit un choc important, la marque ou la tâche est inévitable. Le vernissage joue alors un simple rôle de protection.
Le plus dur reste donc de choisir !
Le parquet dans tous ses états !
Qu’il soit naturel et traditionnel, ou chic et moderne, le parquet s’adapte désormais à la plupart des intérieurs. Il connaît actuellement un regain d’intérêt par rapport aux autres revêtements de sol.

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Tous les bois peuvent finir en parquets
©DR
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Article publié le 9 avril 2010
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