4000 ans avant JC, on a trace de la culture de la vigne et donc de l’usage du vin, puis la civilisation grecque faire connaitre le nectar sublime, notamment quand elle célèbre son dieu Dionysos lors de fêtes bachiques... Hippocrate, le père des médecins, va codifier l’usage du vin, externe comme antiseptique et cicatrisant, interne dans de multiples affections. Les Hébreux de la période biblique utilisent le vin comme médicament et comme boisson, Israël étant surnommé “la vigne du Seigneur”.
Sautons en Gaule, pour apprendre que les Gaulois, qui avaient inventé le tonneau, préféraient la bière, la cervoise. Mais les Romains leur apprirent la culture de la vigne et la production de vin. Après les invasions barbares, un voile d’obscurantisme s’abat sur le Moyen-Age. Seuls les moines conservent les prescriptions hippocratiques pour soigner les malades recueillis dans leur hospice. Et ils ont besoin de vin pour la célébration de l’Eucharistie. A Montpellier, Arnaud de Villeneuve publie son livre “Les Vins”, Ambroise Paré l’utilise sur les blessures. François Rabelais, moine médecin se fait le chantre le plus convaincu et le plus truculent des vertus thérapeutiques de la “Dive bouteille”.
Pour en savoir plus, sur l’histoire merveilleuse du vin, vue par le stéthoscope d’un médecin, courez acheter ce livre génial et très complet. Un chapitre est même consacré au “french paradox” ; mais oui, un verre de vin par jour, c’est bon pour la santé ! Nul médecin ne vous dira le contraire. Le gentilhomme échappé du XVIII e siècle, sur la couverture de l’ouvrage, a l’œil pétillant et le verre tendu vers la bouteille… une invite à vous servir et à partager.
Le vin et la médecine, à l’usage des bons vivants et des médecins, par Marc Lagrange, Edition Féret, 39,90 euros.
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