Les bienfaits du vin selon la médecine…

Le vin, composé à plus des trois quarts d’eau et pourtant, divin nectar ! Le Docteur Lagrange, œnophile distingué, nous entraîne dans la connaissance de ce produit incomparable, aliment reconstituant, aphrodisiaque et “presque” curatif, notamment après les accouchements. Suivez le guide de cet ouvrage magnifique, aux photos remarquables, aux encadrés plus qu’instructifs, euphorisant, quasiment !

Comme quoi un verre de vin par jour, c’est bon pour la santé ! Et ça peut même soigner selon de Docteur Lagrange. Quelle bonne nouvelle !

4000 ans avant JC, on a trace de la culture de la vigne et donc de l’usage du vin, puis la civilisation grecque faire connaitre le nectar sublime, notamment quand elle célèbre son dieu  Dionysos lors de fêtes bachiques... Hippocrate, le père des médecins, va  codifier l’usage du vin, externe comme antiseptique et cicatrisant, interne dans de multiples affections. Les Hébreux  de la période biblique utilisent le vin comme médicament et comme boisson, Israël étant surnommé “la vigne du Seigneur”.

Sautons en Gaule, pour apprendre que les Gaulois, qui avaient inventé le tonneau, préféraient la bière, la cervoise. Mais les Romains leur apprirent la culture de la vigne et la production de vin. Après les invasions barbares, un voile d’obscurantisme s’abat sur le Moyen-Age. Seuls les moines conservent les prescriptions hippocratiques pour soigner les malades recueillis dans leur hospice. Et ils ont besoin de vin pour la célébration de l’Eucharistie. A Montpellier, Arnaud de Villeneuve publie son livre “Les Vins”, Ambroise Paré l’utilise sur les blessures. François Rabelais, moine médecin se fait le chantre le plus convaincu  et le plus truculent des vertus thérapeutiques de la “Dive bouteille”.

Pour en savoir plus, sur l’histoire merveilleuse du vin, vue  par le stéthoscope d’un médecin, courez acheter ce livre génial et très complet. Un chapitre est même consacré au “french paradox” ; mais oui, un verre de vin par jour, c’est bon pour la santé ! Nul médecin ne vous dira le contraire. Le gentilhomme  échappé du XVIII e siècle, sur la couverture de l’ouvrage, a l’œil pétillant  et le verre tendu vers la bouteille… une invite à vous servir et à partager.

 Le vin et la médecine, à l’usage des bons vivants et des médecins, par Marc Lagrange, Edition Féret, 39,90 euros.

Article publié le 9 novembre 2012

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