Uniquement vinifié en blanc, ce vin gascon se plait en sec ou en moelleux. Son aire d'appellation s'étend sur 3 départements, le Gers, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées -Atlantique, comme le madiran ou le jurançon.
Moelleux à 80% de sa production,
Le pacherenc du Vic-Bilh s'élabore à partir des cépages locaux appelés gros manseng, petit manseng, arrufiac, petit courbu, qui tous apportent leur pierre à l'édification du délicieux nectar ! Car sa robe dorée et limpide, ses arômes de miel et d'agrumes avec des notes de fruits secs, sa minéralité bien équilibrée lui confèrent un goût propre, savoureux à l'apéritif entre 8 et 10°C. En sec, servi avec un poisson d'eau douce, c'est aussi une merveille à partager convivialement.
L'auteur, Marie Fondanaux, distinguée journaliste, à la plume légère et précise,
Ne craint pas de pimenter son texte de chants et poèmes qu'on croit entendre avec leur accent rocailleux et « terroir », bien dans l'esprit. Quelques vignerons témoignent avec leurs anecdotes et histoires, une façon de nous tenter de venir déguster ce vin, version moelleuse ou acidulée, dans le pays.
Des recettes, signées Alain Dutournier,
Chef deux étoiles à Paris, donnent des idées pour associer ces vins aux nourritures solides et roboratives comme la terrine de lapereau fermier « retour des Indes », le rouget barbet en mille-feuille de chou à la moelle, ou la daube de gras-double au vin de pacherenc.
Bref, lisez l'ouvrage en sirotant un verre de pacherenc, of course.
Le pacherenc du Vic-Bilh, par Marie Claude Fondanaux, recettes d'Alain Dutournier, Les Quatre Chemins, 8,90 euros.
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