Moissonnier associe ébénisterie d’art et création

Depuis plus de 130 ans, la maison Moissonnier perpétue la fabrication des meubles de styles. Revisités en couleurs flashy avec des motifs ou des tissus d’avant-garde, le style Moissonnier s’est réellement imposé.

Tout de velours vêtus, chiffonnier directoire, poufs ronds, guéridon Louis XVI et consoles Napoléon.

Un esprit novateur et espiègle

C’est en 1976 que Jean-Loup Moissonnier décide de donner un nouvel élan à cette maison familiale fondée en 1885. L’audace, l’extravagance et le décalage qui composent désormais sa marque de fabrique, on la doit à sa curiosité de chineur passionné de vintage et de mobilier ancien, mais aussi à son épouse styliste, Anne-Pierre Moissonnier. Ensemble, ils ont osé associer le mobilier de styles aux codes de la mode. Coloriés avec des teintes surprenantes ou animés de motifs inattendus, customisés par des artistes, leurs créations « exhumées d’un conte décoratif fantaisiste » ont dépoussiéré l’univers des rééditions de meubles anciens, cultivant les paradoxes et les contrastes. Et chaque saison, la collection tel un défilé de Haute Couture dévoile ses créations insolences : une commode s’habille de jean, le style cher à Marie-Antoinette se teinte d’esprit pop et l’éclectisme du XIXème passe du kitch à l’élégance. Déjà plus de 160 références…

Esprit country, avec le lit de repos Sévigné et lampadaire Grand Canal, entre salon de collectionneur anglais et manoir écossais.
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Esprit country, avec le lit de repos Sévigné et lampadaire Grand Canal, entre salon de collectionneur anglais et manoir écossais.
©Moissonnier

Une maison d’excellence

Côté fabrication, le savoir-faire des ateliers, toujours installés à Bourg-en-Bresse, perdure comme autrefois et se transmet aux jeunes apprentis des écoles les plus prestigieuses comme l’Ecole Boulle par les plus anciens. Aux activités d’ébénisterie, marqueterie, sculpture, patines…s’ajoutent des expertises associées comme les bronze, ciselure, dorure et argenture, tapisserie, peausserie et gainerie. Chaque meuble reçoit une finition exclusive. Moissonnier a été distingué pour son travail, en 2012, par le label EPV « entreprise du patrimoine vivant ». Et aux collections lancées chaque année en janvier, s’ajoute aujourd’hui des créations et des projets sur mesure initiés par des architectes et des décorateurs français et internationaux.

Cap sur le Mexique avec la Commode 573 Sayulita, revisitée par la main de Caroline Moissonnier présentée à la Design Week de Paris en 2016. Portant le nom d’une ville côtière du Pacifique, ses motifs de ce modèle sont construits autour du visage emblématique de Frida Kahlo. A gauche des cactus en pots évoquent le jardin clos de sa « maison bleue ». A gauche, Le squelette de La Caterina, personnage mythique de la fête des morts.
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Cap sur le Mexique avec la Commode 573 Sayulita, revisitée par la main de Caroline Moissonnier présentée à la Design Week de Paris en 2016. Portant le nom d’une ville côtière du Pacifique, ses motifs de ce modèle sont construits autour du visage emblématique de Frida Kahlo. A gauche des cactus en pots évoquent le jardin clos de sa « maison bleue ». A gauche, Le squelette de La Caterina, personnage mythique de la fête des morts.
©Moissonnier

Un cœur de bois et une âme écologique

Moissonnier utilise des bois de grande qualité : chêne, noyer, poirier, hêtre, sycomore…ils sont issues des forêts françaises, de Bourgogne, de Franche-Comté et issus à 90 % de scieurs de proximité. Parfaitement séchées, les stères de bois sont stockés sous forme de grumes durant six mois minimum, et ensuite passés au séchoir qui permet de garantir un certain degré d’hygrométrie, évitant que le bois « travaille » avec le temps. Le bois sélectionné n’est pas traité chimiquement. Les peintures sont sans solvants, les rebuts de peinture et vernis sont traités par une société spécialisée et tous les résidus et restes de bois sont recyclés. Et gestes et actions de la fabrication s’accompagnent toujours d’une pensée pour notre planète…  

Pour salle de bains raffinée d’esprit boudoir, commode déclinée dans une version meuble-vasque. Avec plan vasque en marbre et robinetterie Grand Central imaginée par Thimothy Corrigan pour THG Paris. Collection 2017.
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Pour salle de bains raffinée d’esprit boudoir, commode déclinée dans une version meuble-vasque. Avec plan vasque en marbre et robinetterie Grand Central imaginée par Thimothy Corrigan pour THG Paris. Collection 2017.
©Moissonnier

Contact :  
www.moissonnier.com

Ambiance cosy, avec un canapé Chesterfield, bergère, bureau à gradin Empire et paravent peint en trompe-l’œil.
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Ambiance cosy, avec un canapé Chesterfield, bergère, bureau à gradin Empire et paravent peint en trompe-l’œil.
©Pierrick Verny

Façon garden party bohême, table à colonnes en chêne décapé inspiré d’un ancien billard, banquette et banc 143, bergère Louis XVI. Collection 2017.
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Façon garden party bohême, table à colonnes en chêne décapé inspiré d’un ancien billard, banquette et banc 143, bergère Louis XVI. Collection 2017.
©Moissonnier

Dossier fleuri pour cette banquette qui associe tous les tons de violette, mauve, lilas et crocus.
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Dossier fleuri pour cette banquette qui associe tous les tons de violette, mauve, lilas et crocus.
©Moissonnier

Présentés au Salon Révélations de mai 2017, dressings à chaussures imaginés par le créateur Michel Perry. Cet écrin précieux, hommage aux années 1930 et au graphisme de l’Art déco est fabriqué en plaquage ébène de Macassar avec un gainage de soir crocus ou toile Macintosh et intérieur laqué du rouge signé Moissonnier.
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Présentés au Salon Révélations de mai 2017, dressings à chaussures imaginés par le créateur Michel Perry. Cet écrin précieux, hommage aux années 1930 et au graphisme de l’Art déco est fabriqué en plaquage ébène de Macassar avec un gainage de soir crocus ou toile Macintosh et intérieur laqué du rouge signé Moissonnier.
©Moissonnier

Ambiance douce, poudrée et féminine avec une table basse Régence, un canapé corbeille et un miroir vénitien.
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Ambiance douce, poudrée et féminine avec une table basse Régence, un canapé corbeille et un miroir vénitien.
©Pierrick Verny

A gauche, ceinturé par un méandre grec, avec pieds droits cannelés surmontés d’un motif de palmette, console néo-classique, revisitée graphique, caractérisée par un effet noir mat et dessous ciré. A droite, chaise brisée Louis XVI, réinterprétée ave modernité, avec fauteuil et pouf qui jouent sur la fantaisie des tissus de couverture : Toile de Jouy effet de motif surdimensionnée et impression cannage. Collection 2017.
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A gauche, ceinturé par un méandre grec, avec pieds droits cannelés surmontés d’un motif de palmette, console néo-classique, revisitée graphique, caractérisée par un effet noir mat et dessous ciré. A droite, chaise brisée Louis XVI, réinterprétée ave modernité, avec fauteuil et pouf qui jouent sur la fantaisie des tissus de couverture : Toile de Jouy effet de motif surdimensionnée et impression cannage. Collection 2017.
©Moissonnier

Article publié le 21 décembre 2017

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