• Au-dessus de la table, un système d’éclairage inspiré des suspensions basiques des ateliers a été installé. La verrière donne tout son sens à l’espace. Les poteaux intégrés devant les vitrages participent de l’esthétique comme de la technique.
  • Dès l’entrée le ton est donné : une ambiance, entre loft et atelier d’artiste, recréée dans un appartement parisien de type haussmannien. Deux salons, une cuisine, une salle à manger, un bureau et une chambre aménagés dans cet espace de 80 m².
  • Comme dans toutes les autres pièces, une touche de couleur vive anime l’espace déclinant un dégradé de gris et de tons neutres. Ici, le ton jaune d’une carte géographique s’harmonise avec un petit meuble de rangement ouvert en métal peint chiné.
  • La chambre, décorée façon boudoir, dénote d’une ambiance radicalement différente, qui sied plus à la vocation cosy de la pièce. Un dégradé de tons lilas, doux et féminin, nappe l’espace.
  • Reprise du beau parquet ancien, plinthes en contraste, meubles de métier, objets chinés sur les marchés aux Puces parisiens, comme cet étonnant mannequin qui apporte sa belle présence à l’entrée.
  • Ambiance feutrée dans le salon télé, où une malle sert de table d’appoint. Le canapé gris souris est réveillé par les touches de couleur des coussins. Les couleurs du tableau font écho à celles de la déco.
  • Des lettres d’enseigne, trouvées dans leur jus, repeintes avec les différentes couches de peinture écaillée, apportent une touche de couleur dans l’écrin gris du bureau.
  • Le bureau a été aménagé dans l’esprit d’un cabinet de curiosités.
  • Une niche murale a été pratiquée dans un coin de la salle de bains pour optimiser les rangements et l’espace (réalisation Huggy).
  • La table du bureau est un ancien établi d’usine détourné en plan de travail.
  • Les deux lavabos sur pied rétro existants ont été conservés. Leur présence de charme a été renforcée par des miroirs individuels et un éclairage ciblée.
  • Même dans les toilettes, une ambiance particulière a été créée avec quelques objets chinés et une peinture grise qui s’harmonise avec celles des autres pièces.
  • Jeu de symétrie entre les montants et les poteaux de la verrière, les suspensions lumineuses et les chaises (modèle Multipl’s, création Joseph Mathieu, vers 1922) qui structurent le coin repas de la cuisine.
  • Le lit est recouvert d’un boutis immaculé, tandis qu’un camaïeu de roses poudrés et de lilas l’habille.
  • Dans la partie coin repas de la cuisine, sol en béton ciré remplaçant les tomettes existantes, table sur mesure et chaises métalliques d’usine (modèle Multipl’s, création Joseph Mathieu, vers 1922).
  • Les éléments de la cuisine offrent des façades en bois brut, un plan de travail de couleur noire et un piano en inox. De la robinetterie rétro à la poubelle en zinc, tous les détails ont été soignés.
  • Les deux salons communiquent directement et dessinent, avec la cuisine-salle à manger, une grande pièce à vivre de 80 m². Des touches de couleurs réveillent les camaïeux de gris. Dans cet esprit, le plaid vert et la console de style baroque rouge framboise brisent la neutralité de la gamme de couleurs dominante.
  • Un ancien fauteuil de salon de coiffure et un siège en grillage métallique de récupération font face au canapé de lignes contemporaines. Le rangement mural qui accueille l’écran de la TV a été conçu et réalisé sur mesure (Huggy).
  • Avec trois éléments dépareillés de hauteurs différentes, la propriétaire a créé un jeu de tables inédit qui anime le centre de la pièce.
  • Façon 1900, la douche à l’italienne, sans porte, est tapissée de carreaux métro et équipée d’une robinetterie rétro (réalisation Huggy).
  • Dans le salon de détente, la table basse se compose de caisses de manutention et de stockage en métal peint regroupées pour former un carré.
  • Une méridienne a pris place sous la verrière. Une touche de couleur turquoise anime le salon où les gris, les noirs et les tons de bois patiné dominent.
  • Dans un coin du salon de détente, un petit bureau chiné et un tabouret d’usine textile (Singer, vers 1910) avec piétement en fonte.
  • Le salon de détente n’a conservé que sa cheminée, ses corniches au niveau du plafond et son parquet en point de Hongrie. Le canapé en cuir dessine un axe de symétrie renforcé par la présence de deux tableaux de part et d’autre de la cheminée. Comme les fauteuils, il a été sauvé de la décoration précédente et intégré à cette nouvelle ambiance.