Un hôtel pas comme les autres

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En hommage au poète Arthur Rimbaud, cet hôtel, 4 étoiles, a été baptisé Le Dormeur du Val. Décoré avec beaucoup de poésie, son auteur, le décorateur Carlos Pujol, l’a imaginé iconoclaste et unique.

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Le mur de la salle de conférences décline une sélection de papiers choisis dans un dégradé de tons rouges, qui dessine un effet de rayures vibrantes. L’éclairage (Modular) dessine des jeux de lumière. Autour de la table, un choix de sièges dépareillés (Calligaris, Cinna, Ligne Roset…). Rien à voir avec les espaces aseptisés classiques.

Le mur de la salle de conférences décline une sélection de papiers choisis dans un dégradé de tons rouges, qui dessine un effet de rayures vibrantes. L’éclairage (Modular) dessine des jeux de lumière. Autour de la table, un choix de sièges dépareillés (Calligaris, Cinna, Ligne Roset…). Rien à voir avec les espaces aseptisés classiques.

©DR
  • Dans chaque chambre, le lit est équipé d’une tablette de lecture avec bras domotisé pour tout piloter. Ici, une chambre « Strophe ».
  • Une série d’anciennes baignoires en fonte, hors d’usage, repeintes, ont été reconverties en jardinières.
  • La façade de l’hôtel en verre est décorée de citations appartenant à la poésie rimbaldienne. Ce principe d’adhésif imite le verre dépoli et sablé par transparence.
  • La bibliothèque est composée d’un mur planté de flèches qui rend hommage aux livres de façon inattendue. C’est aussi une façon très maligne et spectaculaire d’aménager un rangement mural pour les livres, lorsqu’on a peu d’ouvrages. Ici, on a choisi aussi des BD et des lectures pas très sérieuses.
  • Le bar dévoile, sans complexe, la mémoire industrielle du lieu, avec une collection de sièges tous différents et qui dynamise l’esprit du lieu.
  • Le mur de la salle de conférences décline une sélection de papiers choisis dans un dégradé de tons rouges, qui dessine un effet de rayures vibrantes. L’éclairage (Modular) dessine des jeux de lumière. Autour de la table, un choix de sièges dépareillés (Calligaris, Cinna, Ligne Roset…). Rien à voir avec les espaces aseptisés classiques.
  • Pratique et gain de place, la cabine Tris (Idéal Standard) conjugue hammam, douche et sauna. Le meuble d’entrée, dessiné par Carlos Pujol, permet de ranger serviettes et accessoires pour le sauna.
  • Le plafond du bar de l’accueil est animé par un moteur d’avion trouvé chez un antiquaire de Nice.
  • Dessinée par Carlos Pujol, la paire de tongs, donnée par l’hôtel, est ornée d’un portrait de Rimbaud imprimé sur la semelle intérieure des deux pieds. Carlos Pujol s’est aussi occupé de la charte graphique de cet établissement : création graphique des menus, des cartes et des cadeaux…qui font partie de l’image de marque.
  • Comme dans toutes les chambres, la chambre « Rime » est décorée avec des lés de papier peint choisis dans une harmonie de deux tons. Le bureau est aussi une création de Carlos Pujol. Il fait office de rangement avec tiroir, repose-bagages, penderie et coffre-fort.
  • Dans la chambre « Poème », la plus grande suite, la salle de bains se cache derrière un mur en béton blanchi et deux portes coulissantes. Remises aux mesures, les portes anciennes coulissent sur des tringles en inox brossé, un système réalisé par une quincaillerie d’origine savoyarde (SADEV), qui sait conjuguer savoir-faire et modernité.
  • Hommage à Rimbaud, auteur des Fleurs du Mal, natif de Charleville.
  • Dans la salle de sport, on retrouve les mêmes codes graphiques : papiers peints déclinés dans une gamme de couleurs particulières, et éclairage singulier façon « donuts », création Modular.