Courant sur les murs et dévorant les plafonds, une folie de pâtisseries et de macarons donne au vaste appartement haussmannien de Chantal Thomass l’allure d’une meringue. Dans la double pièce de réception attenante au vestibule, une profusion de meubles galbés, de bibelots, de miroirs, de lustres et d’appliques à pampilles posent une toile de fond inspirée des plateaux de cinéma des années 40…
Les couleurs poudrées, diffuses, parmi lesquelles dominent les gris boudoir soulignés de traits noirs à la façon d’un eye-liner et toutes sortes de roses reprenant les couleurs de la chair, sont flatteuses.
Abat-jour à ruchés, drapés de tulle, dentelles, sièges aux formes courbes, satins qui glissent sous la paume, composent un univers sensuel, sophistiqué, où se détache en contrepoint la mince silhouette noire de la dame aux lèvres rouges.
« J’aime qu’il y ait une correspondance entre mes différentes activités, explique Chantal Thomass. J’aime être une femme, je le souligne en travaillant dans la mode. Et lorsque je crée un meuble, c’est un meuble féminin, par exemple un pouf en forme de corset. J’aime les décors qui rendent les femmes plus belles… »
Extrait de « Paris, un art de vivre », par Alexandra d’Arnoux et Jacques Denarnaud, Editions du Chêne, 39,90 euros
Visite privée chez Chantal Thomass, reine de la guêpière
Un nouveau regard sur Paris. Dans leur dernier livre, Alexandra d’Arnoux et Jacques Denarnaud, nous invitent chez des décorateurs, des artistes, des écrivains et nous font découvrir, par leur fenêtres, la capitale comme ils la voient tous les jours. La styliste Chantal Thomass nous reçoit chez elle dans son énorme bonbonnière au décor délicieusement féminin.

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Chantal prête à accueillir ses invités. Chaises de René Prou et lustre de Dominique Bernard.
©Jacques Denarnaud
©Jacques Denarnaud
Article publié le 1 avril 2010
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