La moquette a connu ses heures de gloire. Sillonnant la maison, traçant le chemin de l’entrée au salon, du couloir aux chambres. Avec des atouts considérables en termes de confort, d’isolation phonique et de décor. Et puis tout d’un coup, le vent a tourné insufflant la suspicion, le manque d’hygiène, les difficultés d’entretien. Parquets, stratifiés et carrelages ont pris la relève dans les pièces à vivre jouant pour les premiers de leur matériau naturel, de leur durabilité et de leur facilité d’entretien.
Ersatz en trompe l’œil des premiers, les stratifiés ont surfé sur leur accessibilité prix pour rentrer dans la maison. Quant aux carreaux céramiques, déjà largement implantés dans les pièces d’eau, ils ont franchi les frontières avec l’arrivée des grands formats. Tout ce petit monde des revêtements de sol a désormais trouvé sa place, sans cesse boosté par une création et une technologie galopantes pour se faire sa place au soleil de tous les intérieurs et de toutes les bourses. Les stratifiés pénètrent désormais la sphère privée des cuisines et salles de bains et s’affranchissent des imitations comme les sols PVC qui, eux mêmes, jouent sur des graphismes débridés ou se découpent en en lames, façon parquet !
Et la moquette dans tout ça, perdue de vue ? Que nenni ! Elle prospère sans relâche dans ses domaines de prédilection que sont l’hôtellerie et le tertiaire (80 % du marché) avec une valeur ajoutée design des plus avant-gardistes. Ainsi, la collection Projection 2011 de Vorwerk surfe-t-elle du Bauhaus au Pop Art, de l’expressionnisme abstrait à l’art contemporain (de Moser à Jean Nouvel, de Roy Lichtenstein à David Hockney, de Zaha Hadid jusqu’à Jeff Koons).
Côté habitat, on y revient avec des produits dotés d’une enveloppe protectrice longue durée intégrant des vertus antiseptiques naturelles qui barrent la porte aux bactéries et acariens (soin SilverCare de Balsan). Sophistiquée mais nécessaire pour montrer patte blanche dans la maison.
Mais, l’alternative la plus intéressante de ce retour au confort textile, passe par le tapis. Pour habiller les sols durs, froids et secs par définition, la moquette signe son come-back dans les pièces à vivre via le tapis grand format uni, jouant sur les ganses et les aspects reliefés du textile (moquettes velours synthétique aspect soyeux Saxony, à poils longs type Shaggy ou structurée en laine). Inépuisable source d’inspiration, la dalle textile travaille le mouvement faisant fi des angles droits pour donner vie à des décors surprenants et très contemporains (dalles FreeSCALE de Vorwerk). Pas d’hiver sans feu de cheminée, pas de sol sans tapis, pas de confort sans douceur.
Sensuelle et raffinée, la moquette se réapproprie son territoire et retrouve sa superbe en inventant des solutions nomades hautes en décoration.
La deuxième vie de la moquette
Le sol de vos maisons est un support d’expression aux possibilités infinies. En perte de vitesse, la moquette reprend du terrain sous une autre forme : le tapis grand format.

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Les dalles FreeScale aiment le mouvement et font fi des angles droits, donnant vie à des décors surprenants. Vorwerk
©Vorwerk DR
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Cet article fait partie du dossier Tout sur la Moquette
Article publié le 15 décembre 2010
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