Durant deux mois, ce mobilier de prison a été exposé au Centre Georges Pompidou a suscité de vives réactions, tant de le milieu de la politique, que dans celui du design et des milieux associatifs. Illusoire pour certains, présomptueux pour d’autres, le projet a été mené malgré tout en collaboration avec la Régie Industrielles des Établissements Pénitentiaires (RIEP) gérant les ateliers des prisons.
Le but était avant tout de conserver un lien, aussi infime soit-il, avec le monde extérieur. Une table de chevet, un tiroir ; des éléments à l’apparence insignifiants, mais qui font partie de la vie quotidienne.
Pour éviter d’atrophier les gestes du quotidien et d’œuvrer avec plus d’humanité, Bernard Moïse a imaginé des solutions simples et efficaces qui prennent en compte l’aspect humain de la détention. Deux prisons ont été entièrement aménagées avec ce programme de mobilier.
Ajouter un commentaire
Continuer sur les forumsPour participer, inscrivez-vous ou connectez-vous avec votre compte Maison.com ou votre compte Facebook.