Les métropoles sont pour lui d’immenses galaxies, des organismes vivants et intuitifs dont les carrefours sont des artères qui palpitent. Il y sent tout à la fois une menace et une grande poésie.
Mégastructures suspendues
Ses lustres d’une grande portée sont nimbés de reflets d’or, pour inviter le vide et créer une ivresse poétique. Il compose avec le bronze, une technique ancestrale qui le séduit par sa finesse et sa gestuelle. Ce travail, conçu en trois ans, se trouve finalisé grâce à la subtile collaboration du fondeur. L’approche de la matière, la mise en forme du moule en cire qui restitue une empreinte fidèle des gestes de la main le séduisent. La structure est tout à la fois complexe et sophistiquée.

©DR
City light – 135 Babylon
L’œuvre est construite sur une courbe sinueuse de vingt sept mètres de long qui s’enroule dans l’espace, elle est ponctuée de cent trente six réflecteurs. Frederic Molenschot suggère ici une itinérance hasardeuse dans les méandres de la ville, et cette incomparable énergie de croissance de la ville qui invite à une déroute des sens.

©DR
Illumination sensorielle
D’une diversité prolifique, ses créations transcendent les sens du spectateur. Frederic Molenschot décrit avec justesse cette expérience comme «un voyage vers la lumière fantastique (…) Si vous êtes architecte, votre monde est un bâtiment, un graphiste travaille sur un journal ou un mur, tandis qu'un architecte ou un paysagiste joue avec la nature elle-même. J'essaie de rassembler tous ces univers, pour voir ce qu’il se passe quand ils se rencontrent. »
L’artiste expose à la Carpenters Workshop Gallery et travaille actuellement dans une usine de peinture ancienne sur les rives d'une rivière à Zaandam, petite ville pittoresque aux
Pays-Bas.
Ajouter un commentaire