Une matière phare, le tatami
Le designer José Lévy s’est associé avec Daiken, leader des produits d’équipements pour la maison au Japon pour concevoir une gamme de mobilier complète : sofa, fauteuil, banquettes, tabourets, tables d’appoint, cabinet de rangement et étagères utilisant en revêtement de surface, le tatami, un matériau typiquement dédié au sol. Une rupture fonctionnelle et un regard nouveau sur ce matériau jugé peut être trop traditionnel, mais qui équipe toujours au moins une pièce dans chaque maison japonaise : les fameux washitsu. Le tatami utilisé pour la collection Moving Tatamis est tissé de papier et non de paille, pour d’augmenter sa résistance.

©José Lévy pour Daiken
Une histoire de famille
Le Japon et le tatami font partie de l’histoire familiale du designer. Au début des années 60, Anatole, le grand-père de José Lévy fonde Judogi qui fait fabriquer kimonos, hakamas, katanas au Japon. « Très tôt et grâce à lui, j’ai rencontré le Japon, ma première expérience de l’exotisme, de l’ailleurs, du « beau-bizarre ». Tous ces objets me fascinaient. Ils ont été très importants dans mon rapport à l’étrange, au beau, au rêve et à la différence. Dans les années 70, les gens voyageaient moins, le Japon semblait très très loin… », se souvient José Lévy. Une fois par an, Anatole rendait visite à ses fournisseurs et en profitait pour continuer à explorer le pays. Il fournissait les clubs européens, les magasins de sport et bientôt même les jeux olympiques grâce à un système ingénieux d’antidérapants pour ses tatamis mis au point avec des machines importées du Japon. Dans sa boutique du boulevard Beaumarchais, il évoluait entre kimonos, kodachi, hakamas…

©José Lévy pour Daiken
Une sensibilité particulière
Cette gamme de meubles reflète une connaissance approfondie et respectueuse de la culture japonaise qui a logiquement conduit à cette collaboration avec Daiken. La collection aux récurrences familières, tables, assises et rangements fonctionnels, subtils, offre un mobilier à composer et à s’approprier. « J’avais conçu un cube comme outil de vente pour le choix des couleurs. Il est devenu un pouf et s’intègre désormais dans la collection ». Petit clin d’œil à Charlotte Perriand qui, elle, avait choisi le bambou comme fil conducteur. Ici, c’est le tatami qui, pour José Lévy, assume joliment ce statut d’ensemblier pétri de culture avant et après-guerre, mais résolument contemporain.
Contact :
www.joselevy.fr
et
www.daiken-movingtatamis.com

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken

©José Lévy pour Daiken
Ajouter un commentaire