Des attaches asiatiques, indiennes, philippines et australiennes pour le phalaenopsis, qui dans sa perfection épurée, se dresse comme la vision d’un ailleurs. La courbe de ses pétales ouverts, réguliers, qui ne se construisent qu’en une harmonieuse symétrie, est atour aguicheur. Ces derniers ceignent l’âme de la fleur d’un halo irradiant un inconnu envoûtant et ésotérique.
Naturellement sculpturale, notre orchidée se révèle épiphyte, comme ses racines aériennes se déploient à la canopée des forêts tropicales, mues par une envie de zénith. Evocation graphique du phalène, lépidoptère nocturne, le phalaenopsis hérite d’un nom à la consonance diaphane. Blancs, rose, lilas, jaunes, unis ou mouchetés, ses pétales charment fatalement les pollinisateurs, avec lesquels ils badinent avec une mimétique frénésie. Abeilles, guêpes et araignées sont infailliblement vampées par la fleur.
Les fleurs se manifestent à toute saison, et le phalaenopsis ne requiert que quelques menues attentions. Proposez-lui une lumière tamisée et allouez-lui un substrat extrêmement éthéré, composé d’écorces qui ne risqueront pas d’asphyxier ses racines. Arrosez-le à grande eau et ne réitérez l’opération que lorsque le substrat est à nouveau sec.
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