Les rosiers couvre-sols dépassent rarement 80 cm de haut. Ils fleurissent longtemps, 6 mois d'affilée pour certains et abondamment. Et à quels soins s'astreint-on donc pour mériter cela ? A rien ! Cela pousse tout seul, un rosier couvre-sol.
On jurerait des mauvaises herbes ! C'est que ces rosiers sont avant tout des champions de la résistance à tout.
Prenez les roses de 'Pyrénées', blanches, diaphanes. Vous n'osez les affleurer de peur de les froisser ? Pensez donc ! Ni la pluie ni le vent n'y parviennent, alors vos doigts...
Quant à leurs feuillages, si tous n'ont pas la santé incontestable de celui de 'Emera', jamais il n'est question de les traiter. C'est du solide et il est aisé de comprendre pourquoi ces rosiers ont débuté leur carrière, abandonnés sur le bord des autoroutes... et pourquoi ils vont la poursuivre glorieusement au jardin.
Les plus compacts comme 'Opalia', blanc pur ou le célèbrissime 'Emera', rose fuchsia y font merveille en bordure de massifs, en haies basses et même en bac. Les plus érigés qui atteignent presque 1 m de haut, tels que 'Vent d'été', aux fleurs roses toutes frangées ou 'Tapis volant', à fleurs d'églantines blanc rosé, ont quant à eux leurs rameaux si souples qu'ils glisseront et ramperont, allant jusqu'à recouvrir les talus les plus pentus ou, pourquoi pas, les berges de vos bassins.
Le saviez-vous ?
Certains comme 'Opalia' ou 'Emera' ont les fleurs semi-doubles. Beaucoup les ont simples. Arrivent aujourd'hui les très doubles. Ainsi, 'Les Quatre Saisons' (rose vif) est-il un rosier couvre-sol dont chaque rose compterait 100 pétales.
L'astuce Maison.com
Ces rosiers peuvent être employés en masse. Comptez alors 4 rosiers au m² s'ils sont parmi les plus petits et veillez à les placez à environ 60 cm du bord de vos massifs. Attention cependant : certains sont très vigoureux. Un seul pied de 'Smarty' (rose doux) par exemple peut s'étendre sur au moins 3 m de large.
Les atouts-coeur du rosier couvre-sols
Il fallait les inventer, les rosiers couvre-sols ! Leurs rameaux rampants n’ont pas leur pareil pour tapisser le sol de leur floraison infatigable.
Article publié le 29 septembre 2009
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